Mixeur plongeant Conseil d'achat: Comment choisir le bon produit
- Essentiel en bref
- Les mixeurs plongeants gagnent en fonctionnalités grâce à leurs lames interchangeables, que ce soit pour broyer des aliments, les réduire en purée ou en morceaux, ou les faire émulsifier (mayonnaise, œufs en neige, etc.).
- Contrairement au blender, le mixeur est un ustensile mobile qu’il suffit de plonger dans un récipient, quel qu’il soit et où qu’il soit.
- Les meilleurs mixeurs plongeants intègrent un manche antidérapant et ergonomique avec des boutons de commande stratégiquement placés. C’est souvent à cela qu’on reconnaît qu’un mixeur est haut de gamme, ou ne l’est pas.
- La puissance de mixage et le volume d’émission sonore varient selon le type de préparation. Certains mixeurs incluent un pied anti-éclaboussure en forme de cloche.
La girafe qui sait tout faire ou presque !
Préparer des soupes et des purées bien lisses, concocter des smoothies fruités, émulsionner des sauces de grand chef ou encore monter une mayonnaise maison : autant de tâches culinaires faciles à accomplir avec une girafe. Ne sortez pas votre fusil hypodermique : c’est ainsi qu’on surnomme le mixeur plongeant en raison de son long cou.
Né dans les années 50, ce batteur-mixeur toujours prêt à l’emploi est le symbole d’une époque soucieuse de réduire au maximum le temps passé aux fourneaux. Très pratique, notre girafe sait à la fois mixer, fouetter et hacher les aliments — une polyvalence qui en fait, encore aujourd’hui, l’un des robots de cuisine les plus appréciés !
Le saviez-vous ?
On doit l’invention du mixeur plongeant au Suisse Roger Perrinjaquet qui déposa le brevet le 6 mars 1950. Il s’agit donc de tout sauf d’une nouveauté dans les cuisines !
Les autres avantages du mixeur plongeant
- Compact, il se range sans difficulté sur le plan de travail ou dans n’importe quel tiroir, pour un gain de place maximal.
- À la différence du mixer classique, qui nécessite un bol dédié, il se plonge directement dans le récipient d’usage, limitant ainsi les manipulations et la vaisselle.
- Enfin, contrairement au blender, réservé aux préparations froides, le mixeur plongeant peut s’utiliser sans risque avec des liquides chauds, voire bouillants.
Simplement constitué d’un bloc moteur, d’un pied mixeur et d’un embout rotatif, cet appareil malin est un allié de choix pour tous les cuisiniers amateurs, quel que soit leur niveau. Découvrez nos conseils et nos astuces pour dénicher le meilleur mixeur au meilleur prix, en décryptant les caractéristiques des nombreux modèles proposés par les fabricants.
Mixeur plongeur : utilités, fonctions et accessoires
De Bosch à Kenwood en passant par ESGE, les grandes marques de mixers plongeants déclinent des options variées afin de mieux répondre aux besoins des acheteurs. Zoom sur les fonctions et les accessoires les plus intéressants.
Le kit mixeur idéal
Système anti-éclaboussures, protège-lame ou encore récipients spécifiques : ces petits plus peuvent souvent faciliter l’utilisation du mixeur plongeur.
Le pied anti-éclaboussures
Toujours très salissantes, les éclaboussures s’avèrent même dangereuses lorsqu’on travaille avec des liquides chauds. Afin de se protéger efficacement des projections indésirables, on privilégiera un mixeur plongeant équipé d’un pied anti-éclaboussures. Celui-ci se présente sous la forme d’une petite cloche, qui vient surmonter l’embout rotatif.
Le protège-lame
Même lorsqu’elles ne tournent pas, les lames du mixeur plongeant sont coupantes. Afin d’éviter tout accident lorsque l’appareil n’est pas utilisé, les fabricants proposent parfois des étuis de rangement pour leurs appareils. Ces accessoires évitent également aux lames de s’émousser prématurément au contact d’autres objets. Pas de raison de s’en priver !
Les récipients spéciaux
Si de nombreux mélanges au mixeur plongeant ne nécessitent pas de vaisselle particulière, certaines recettes se réalisent plus facilement dans des récipients dédiés. En achetant son mixeur plongeur, on pensera donc à consulter la liste des accessoires fournis, surtout si on projette de réaliser une grande variété de préparations : bien haute et très fonctionnelle grâce à sa poignée, la cruche est l’accessoire parfait pour faire une crème chantilly ou pour monter des œufs en neige. Souvent graduée et munie d’un bec verseur, elle permet aussi de servir plus facilement les smoothies. Quant au bol ou au gobelet, il est idéal pour réussir une mayonnaise, à condition que sa capacité soit suffisante (au moins 400 ml).
Quelle que soit leur forme, les récipients transparents offrent une excellente visibilité pour surveiller les mouvements du mixeur, puis pour vérifier que la préparation est parfaitement homogène. Les fabricants les équipent parfois de couvercles, très pratiques pour conserver toutes ses préparations au réfrigérateur.
Un robot multifonction grâce aux embouts amovibles
Pour transformer son petit mixeur en un vrai partenaire culinaire, il vaut mieux disposer d’un jeu de têtes variées. Voici ce que permettent de réaliser les embouts les plus courants :
Le pied presse-purée
Grand classique, le pied presse-purée est undisque à trous qui permet de travailler facilement tous les légumes cuits. Certains sets de mixeurs plongeants en intègrent plusieurs, qui produisent des purées plus ou moins fines.
L’embout fouet
Également très utile, l’embout fouet permet de réduire le nombre d’appareils dans la cuisine en évitant l’achat d’un fouet électrique. En fonction des modèles, il se présente soit comme un fouet classique soit comme un disque plein, légèrement incliné. Afin de limiter les projections, il s’utilise de préférence avec des récipients étroits et hauts. Il sert alors aussi bien à battre et à fouetter les préparations qu’à monter des œufs en neige.
Favori des grands gourmands, c’est l’embout idéal pour réaliser la plupart des recettes sucrées, comme la crème chantilly, le tiramisu, la mousse ou chocolat ou encore le milk-shake.
L’embout mélangeur
Bien nommé, l’embout mélangeur mélange, lisse ou émulsionne les ingrédients grâce à ses reliefs particuliers. Il est ainsi le complice parfait pour aérer une sauce, réussir une mayonnaise ou une pâte à crêpes ou une purée sans grumeau.
L’embout mousseur de lait
Moins connu mais très aimé des gourmets, l’embout mousseur de lait transforme le lait en une mousse aérienne, à verser délicatement sur le café afin de confectionner un cappuccino maison.
Le hachoir universel
Le hachoir universel se distingue de tous les autres embouts par sa lame tranchante. Très efficace, il coupe ou réduit en hachis toutes sortes d’aliments, allant de la viande aux fruits et légumes, y compris les plus filandreux. On peut ainsi l’utiliser pour réaliser un tartare de bœuf, une terrine de poisson, un velouté d’asperge ou encore une confiture maison.
L’embout broyeur
Impitoyable et très résistante, la tête broyeuse peut concasser des aliments très durs, comme les noix, les noisettes ou encore les fruits surgelés.
Le couteau étoile
Incontournable, l’embout étoile s’utilise tous les jours. Très polyvalentes, ses branches mixent en effet la plupart des ingrédients, directement dans la casserole, afin de réaliser des potages, des tapenades, des glaces, des smoothies ou encore des compotées de fruits frais.
Conseils de sélection : les attributs d’un bon mixeur plongeant
En quête d’un appareil de qualité, inutile de comparer tous les mixeurs du marché : pour faire le meilleur choix, il faut surtout connaître les bons critères… Du poids à l’ergonomie, voici six points essentiels, à scruter de très près avant d’acheter.
Le poids
Mélanger ou hacher une préparation ne demande en général que quelques minutes. Cependant, pour éviter les douleurs au poignet, mieux vaut opter pour un appareil léger, surtout si on a l’intention de s’en servir quotidiennement. Si certains modèles imposants avoisinent les deux kilos, la majorité des mixeurs plongeants pèsent en revanche moins d’un kilo. C’est par exemple le cas du modèle multifonction MQ535 créé par la marque allemande Braun.
Le matériau
Métal ou plastique ? Métal ! Si les modèles en plastique sont maniables et légers, le mixeur plongeur en métalinoxydable, s’avère en général plus esthétique et surtout bien plus robuste. Il présente en particulier une meilleure résistance à la chaleur, et a donc toutes les chances de durer plus longtemps. Mais ces atouts ont évidemment un prix, et les appareils pourvus de têtes en métal sont souvent plus chers que ceux qui se contentent d’embouts en plastique.
L’alimentation
Traditionnellement, les mixeurs plongeants sont alimentés à l’aide d’un cordon électrique, à brancher sur la prise la plus proche. Avant de fixer son choix sur un modèle de ce type, on s’assurera que le câble possède une longueur suffisante pour permettre un maniement aisé de l’appareil, sans avoir à installer de rallonge : 1,5 mètre constitue une bonne moyenne, mais certains modèles sont équipés de fils encore plus longs. Futés, les câbles équipés d’une ventouse se fixent au mur afin de laisser au cuisinier toute sa liberté de mouvement.
On trouve sinon sur le marché des pieds mixeurs sans fil, comme le HR1369/00 de Philips. Très pratiques, ils s’utilisent à n’importe quel endroit de la maison. En revanche, une fois leur batterie arrivée en fin de vie, il est malheureusement nécessaire de la remplacer intégralement si celle-ci n’est pas amovible. Les mixeurs plongeurs sans fil sont généralement commercialisés avec une station de rechargement.
La puissance
Pour obtenir des préparations vraiment onctueuses, rapidement, il faut privilégier un mixeur plongeant d’une puissance de 500 watts au minimum. On affinera ensuite son choix en fonction de ses habitudes et de ses projets culinaires : les fans absolus de smoothies, veloutés et autres compotes n’auront pas besoin de plus de 500 watts pour réaliser leurs recettes préférées.
En revanche, si on souhaite hacher de la viande ou des noix, ou encore piler des glaçons sans risquer de surchauffe, mieux vaudra se tourner vers un appareil de 600 à 800 watts, plus puissant.
Le nombre de tours
Tous les mixers plongeants n’atteignent pas la même vitesse de rotation. Variant entre 10 000 et 20 000, le nombre de tours par minute a pourtant une grande influence sur les performances de l’appareil : plus il est élevé et plus la purée sera fine. Là encore, pour bien choisir, c’est l’utilisation envisagée qui prime : une vitesse de rotation modeste suffira sans doute amplement pour préparer une purée à partir de légumes chauds, mais pas pour mixer des noisettes ou des fruits congelés !
Le nombre de niveaux
Si certains mixers plongeants ne disposent que d’une seule vitesse, d’autres, plus polyvalents, en offrent plusieurs. Leur objectif : mieux s’adapter aux aliments à mélanger ou à hacher. Un appareil à deux niveaux ouvre déjà de belles possibilités au quotidien. Les cuisiniers les plus exigeants se tourneront plutôt vers un mixeur à cinq vitesses, pour un résultat quasiment professionnel. Certaines marques, comme Siemens, proposent même des mixeurs à douze vitesses, mais il s’agit d’un luxe assez peu utile.
Bon à savoir
Avec un mixeur à deux vitesses, on utilise la vitesse 1 pour les préparations légères, comme les mayonnaises. La vitesse 2 sert plutôt à hacher ou à travailler des aliments durs ou des préparations épaisses.
La fonction turbo
Très pratique et fréquemment proposée par les fabricants, la fonction turbo permet de booster ponctuellement l’efficacité du mixeur plongeant en le faisant tourner encore plus vite pendant un court laps de temps.
Le volume sonore
Un mixeur, ça fait du bruit… Les cuisiniers aux oreilles sensibles jetteront donc un coup d’œil aux décibels de l’appareil avant de craquer.
L’ergonomie
Une bonne prise en main, c’est l’assurance de ne pas laisser son nouveau mixeur au placard ! Et de ce point de vue, la forme de la poignée est évidemment primordiale. Elle doit être suffisamment incurvée pour bien accueillir la main de l’utilisateur, mais aussi présenter un revêtement antidérapant afin que l’instrument ne glisse pas. Enfin, un mixer agréable à utiliser est aussi un mixer simple à démonter, que ce soit pour faciliter le nettoyage ou pour optimiser le rangement. On se tournera donc si possible vers un modèle à base dévissable, facile à trouver chez Bosch ou WMF.
Utiliser et entretenir son mixeur plongeant
Posséder un mixeur de qualité, c’est bien. Mais savoir s’en servir, c’est beaucoup mieux ! Nos conseils pour tirer le meilleur de son nouvel appareil.
Comment utiliser son mixeur en toute sécurité ?
Les consignes de sécurité sont listées sur la notice de chaque modèle, et il est indispensable d’en prendre connaissance avant la première utilisation. En pratique, pour éviter tout risque d’électrocution, on veille à ne pas mettre en contact les parties électriques du mixeur avec des liquides, quels qu’ils soient. Et pour empêcher les blessures, on n’approche jamais les doigts des lames une fois que l’appareil est branché. Les embouts se montent, se changent ou se démontent donc uniquement lorsque le mixeur se trouve hors tension. On vérifie également qu’ils sont bien fixés avant de rappuyer sur le bouton on
Par ailleurs, pour limiter les éclaboussures – attention aux brûlures en mixant des aliments très chauds ! – on n’allume son mixeur plongeant qu’une fois la tête entièrement plongée dans la préparation. Et on l’éteint toujours avant de le sortir de la soupe ou de la purée… Enfin, on ne confie jamais son mixeur à un jeune enfant.
Technique : bien tenir son appareil
Pour travailler les aliments de façon efficace et sûre, il faut garder son appareil bien en main. La bonne technique : tenir le mixeur plongeant fermement, en le positionnant bien droit — le tout en plaçant ses doigtsle plus près possible des boutons de commandes, afin de pouvoir les actionner rapidement si besoin.
Comment nettoyer son mixeur plongeur ?
L’entretien du mixer plongeant varie en fonction des modèles : dans le cas des appareils démontables, certaines parties peuvent en se nettoyer au lave-vaisselle. Si ce n’est pas le cas, il suffit d’y passer une éponge ou un chiffon légèrement humide, en prenant bien soin de ne pas mettre d’eau dans les fentes de ventilation du bloc moteur. Pour assurer une hygiène optimale, on rince en tout cas son mixer après chaque utilisation, en passant les zones étanches directement sous le jet du robinet. De cette façon, les résidus d’aliments n’auront pas le temps de sécher sur l’appareil. Et pour un nettoyage plus complet, il suffit de faire tourner l’embout dans de l’eau chaude additionnée d’une goutte de liquide vaisselledurant quelques secondes.
Petites recettes au mixeur plongeant
Blancs en neige, crème chantilly et mayonnaise : trois grands basiques à tester d’urgence avec son nouveau mixeur plongeur ! Nos techniques pour les réussir.
Comment monter de jolis blancs en neige ?
Indispensables en pâtisserie, les blancs en neige apportent du volume et une texture légère aux gâteaux. Pour les monter au mixeur plongeant, on commence par placer l’embout fouet sur l’appareil. On sépare ensuite soigneusement les blancs des jaunes, avant de les verser dans une cruche en métal ou en plastique. On plonge alors le mixeur dans le récipient et on enclenche le bouton « on ». On garde le fouet bien au centre jusqu’à ce que la mousse devienne généreuse. Ensuite, on incline légèrement la cruche et on rapproche l’embout de son bord afin d’obtenir une préparation parfaitement homogène. Faites connaissance avec le meilleur mixeur plongeant de notre comparatif !
Pour des blancs en neige très aériens, on progresse en faisant monter puis descendre le fouet — mais sans jamais le sortir de la préparation, afin d’éviter d’y introduire de l’air ! Les blancs en neige sont prêts dès qu’ils sont fermes. Pour s’en assurer, on peut renverser la cruche au-dessus d’un saladier : son contenu ne doit pas tomber.
Réussir sa chantilly en 30 secondes chrono
Rien de tel qu’une crème chantilly faite maison pour apporter la touche finale aux desserts, qu’il s’agisse de glace ou de gâteau au chocolat. Pour la confectionner, on mélange d’abord 50 cl de crème fraîche liquide (à 30 % de matières grasses au moins) et 35 g de sucre glace dans un grand bol. On place ensuite le mixeur plongeant dans le récipient, toujours muni de son embout fouet et réglé sur vitesse modérée, et on l’allume pour une trentaine de secondes. Ça y est, c’est déjà prêt !
Faire une bonne mayonnaise maison
Exquise avec des artichauts comme avec des frites au couteau, la mayonnaise maison se réalise avec peu d’ingrédients : un œuf, une cuillerée à soupe de moutarde, la même quantité de vinaigre, un peu d’huile neutre, du sel et du poivre. Une fois tout ceci réuni, on casse l’œuf dans une cruche graduée avant d’y ajouter la moutarde, le vinaigre, le sel et le poivre. On complète ensuite le mélange avec l’huile, en remplissant le récipient jusqu’à 300 ml. On positionne ensuite le mixeur plongeur bien au fond de la cruche, on le met en marche et on le fait remonter tout doucement. On mixe jusqu’à ce que l’huile ait totalement disparu au profit d’une texture lisse et onctueuse : en principe, deux minutes suffisent. Bon appétit !
Mixez, expérimentez !
On peut personnaliser sa mayonnaise mixée en y ajoutant une gousse d’ail hachée ou un peu de jus de citron, ou encore en remplaçant l’huile neutre par de l’huile d’olive, afin d’obtenir une saveur plus fruitée.
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