Casque vélo Conseil d'achat: Comment choisir le bon produit

  • L’essentiel en bref
  • En France, les cyclistes âgés de plus de 12 ans ne sont pas obligés de porter un casque. Toutefois, le port du casque est fortement recommandé car il protège contre les blessures à la tête, qui, dans les cas particulièrement graves, peuvent mettre la vie en danger.
  • Il existe différents types de construction, des casques urbains aux casques de route en passant par les casques VTT.
  • Pour que le casque de vélo offre une sécurité optimale, sa taille et son ajustement doivent être adaptés à son porteur.
  • Pour choisir le bon casque, des critères tels que la qualité de la fabrication, la sécurité et le confort sont importants.

casque velo comparatif

Les casques de vélo – une bouée de sauvetage ou une charge inutile ?

Chaque année, la France compte des milliers d’accidents de vélo. En 2016, par exemple, un peu moins de 4400 cyclistes ont été impliqués dans un accident avec dommages corporelles, selon l’observatoire national interministériel de la sécurité routière. Certains de ces accidents entraînent des dommages irréversibles pour la santé, voire des décès, notamment en raison de graves blessures à la tête.

Les experts de la circulation et les médecins conseillent donc vivement aux cyclistes de toujours porter un casque. Un casque de vélo ne protège pas seulement contre les fractures et les coupures, mais peut aussi sauver des vies en cas d’urgence. Bien sûr, un casque ne prévient pas toutes les conséquences possibles d’un accident, mais la probabilité de subir de graves lésions cérébrales ou des fractures du crâne est plus faible. À partir du 22 Mars 2017, le port des casques de vélo est devenu obligatoire pour les enfants de moins de douze ans. Cependant il n’existe encore pas de loi à rendre le port du casque obligatoire pour les adultes

Les cyclistes actifs en particulier sont invités à porter un casque par principe – que ce soit sur un vélo de montagne, un vélo de course ou un BMX. De cette manière, les adultes se protègent non seulement des blessures à la tête, mais remplissent également leur fonction de modèle. Le risque d’accident ne diminue guère à l’âge adulte. En règle générale, les cyclistes expérimentés prennent plus de risques. Ce n’est pas parce qu’ils portent un casque qu’ils doivent automatiquement rouler trop vite ou ignorer les règles de la circulation. La prise en compte dans la circulation est bien sûr toujours nécessaire.

pere et fils pret pour cycler
Les adultes qui portent un casque sont de bons modèles pour les enfants.

Certaines personnes accusent les sauveteurs pratiques d’avoir l’air peu flatteur ou de ruiner leur coiffure. C’est bien sûr une question de goût, mais cela ne signifie pas que la vanité d’une personne doit primer sur la sécurité. D’autres citent une étude de 2007 qui suggère à tort que les casques produisent en fait plus d’accidents. Derrière cette affirmation se cache l’affirmation selon laquelle les deux parties, cyclistes et automobilistes, conduisent de manière plus imprudente lorsque le cycliste porte un casque. Pour assurer une réelle protection, il est important de choisir le bon casque de vélo. Une protection de la tête de haute qualité est robuste et s’adapte à la forme particulière de la tête. Les casques sont non seulement fonctionnels, mais aussi élégants. Nous montrons ce qui importe en dehors du design.

Les avantages et les inconvénients

Bien que de nombreux adultes laissent leur vanité se mettre en travers de leur chemin, les points positifs tels que la sécurité et la santé devraient toujours primer. Le tableau suivant illustre les avantages et les inconvénients d’un casque de vélo :

Avantages

  • Protection de la tête en cas d’accident
  • Disponible pour tous les sexes et tous les âges
  • Des conceptions pour tous les goûts
  • Réglable individuellement
  • Longue durée de vie
  • Des coûts d’achat gérables

Inconvénients

  • Charge supplémentaire sur la tête
  • Différences de taille entre les fabricants

Des types de construction pour tous les goûts

Afin que le casque puisse absorber l’énergie de l’impact et la répartir sur la couche extérieure, le cadre de base est fait de mousse dure. L’effet d’absorption des chocs de la mousse est basé sur la substance EPS (polystyrène expansé).

structure du casque
Les principaux composants d’un casque de vélo.

Pour protéger le matériau sensible, il y a une enveloppe extérieure lisse et fragile et une coquille en plastique stable, la mousse dure étant au mieux soudée directement dans la coque. Si une séparation est visible après que la coque ait pu être détachée de la mousse dure et enfoncée, le casque est simplement collé et donc de qualité inférieure. Grâce à la coque extérieure très dure et résistante en ABS (acrylonitrile butadiène styrène), aucun objet pointu ne peut transpercer le casque. En outre, les mouvements de glissement, comme sur l’asphalte, sont ralentis.

Alors que la version hardshell, très chère, offre une protection optimale grâce à la construction stable « in-mold », la version softshell, moins chère, offre également une protection suffisante, mais n’atteint pas le même niveau. Ces casques à coque souple ne sont constitués que d’une seule couche de mousse dure. Par rapport au modèle hardshell, ils sont beaucoup plus légers, mais plus difficiles à nettoyer. Les modèles plus chers, en revanche, ont une coque en carbone. Malgré son poids plus léger, le composite en fibre de carbone peut supporter des charges plus lourdes.

La construction in-mold

La technologie in-mold est surtout utilisée pour les casques de sport. En soudant la coquille et la mousse dure sous haute pression et à chaud, on obtient une structure de casque complètement collée et extrêmement stable. Si le porteur du casque tombe sur un objet pointu, par exemple, il est plus en sécurité avec un casque construit de cette manière qu’avec un casque simplement collé. En outre, les casques in-mold sont plus légers et plus durables.

Protection par le cerveau : Le MIPS

Le MIPS, Multi-Directional Impact Protection System (Système de protection contre les impact multi-directionnels), est un système de casque innovant qui a été développé pour absorber des impacts moins réalistes, c’est-à-dire pas tout à fait droits. Alors que les casques classiques absorbent principalement les impacts statiques qui se produisent à angle droit et sans force de rotation, les casques MIPS ont pour but d’atténuer les forces de rotation et de torsion sur la tête lors des chutes.

Pour ce faire, une fine coque en plastique est fixée à la coquille du casque à l’aide d’élastiques souples pour rester mobile et repose directement sur la tête. Cela signifie que les forces de rotation sont maintenues à l’écart en cas de chute latérale. Mis au point par des spécialistes de la prévention des lésions cérébrales, le cerveau humain sert de modèle au système : comme il n’est pas fixe, il se déplace dans le fluide crânien, de sorte que les forces sont atténuées en cas de coup à la tête.

Un peu d’histoire de casque

Comme les utilisations prévues diffèrent, chaque cycliste a besoin d’un type de construction différent. D’une part, il existe des modèles plus arrondis qui couvrent l’arrière de la tête et s’étendent sur le visage sur les côtés. D’autre part, il existe des casques de forme plus dynamique avec des trous d’air et une partie arrière de la tête effilée, ce qui rend les modèles plus aérodynamiques. Selon le domaine d’utilisation, les casques de vélo ont des formes différentes :

enfant et adolescent

Le casque pour enfants et adolescents

Les casques pour enfants se déclinent en de nombreux motifs colorés. Le mode de construction est caractérisé par un front étendu en forme de parapluie et une zone profonde du cou. Les casques sont aplatis à l’arrière de la tête. Grâce aux nombreuses ouvertures, une ventilation optimale est assurée. Malgré les fentes d’aération, la sécurité ne diminue pas. De plus, la taille peut être ajustée individuellement à l’aide de mentonnières réglables. La manipulation est aussi conviviale que possible pour les enfants. Les éléments d’éclairage ne manquent pas non plus.

urbain ou de roller

Le casque urbain ou de roller

La demi-coque comporte une zone inférieure du cou et, si nécessaire, une visière. En raison des ouvertures plutôt petites, les casques roller avec leur construction fermée à coque dure ventilent relativement peu la tête. Ce type de casque est particulièrement adapté aux cyclistes de loisir et impressionne par son design.

allround et d alpinisme

Le casque allround et d’alpinisme

Ce modèle particulièrement léger possède de nombreuses ouvertures d’aération ainsi qu’une visière qui se prolonge vers l’avant et protège le cycliste du soleil et de la pluie. Souvent équipé d’un feu arrière et d’une visière amovible, le casque convient aux cyclistes de tous les jours qui veulent être préparés à toutes les situations.

de course

Le casque de vélo de route

Particulièrement léger et parfaitement ventilé : un casque de vélo de route se caractérise par un front aplati. Pesant entre 200 et 300 grammes, les poids plume aérodynamiques sont confortables à porter, même sur de longues distances. Le matériau ou le renforcement de la structure interne en carbone offre une sécurité supplémentaire.

casque vtt

Le casque VTT

Les casques VTT sont généralement plus grands et plus volumineux, mais pas plus lourds qu’un casque de vélo normal. Dans la variante enduro, qui consiste souvent en une demi-coque, ils sont légèrement plus légers, bien ventilés et équipés d’une visière réglable. La variante all mountain est particulièrement adaptée à une utilisation hors route.

casque descente

Le casque descente

Les casques à coque rigide, légers mais robustes, avec une mentonnière stable, entourent complètement la tête et le cou. Au lieu d’une visière, ils ont des lunettes de protection. Le casque de descente intégral offre une protection complète de la tête, du cou et du menton.

Idées novatrices sur les casques

Des inventions pratiques telles que le HairPort permettent aux cyclistes de choisir plus facilement leur casque. Grâce à ce passage, les porteurs de casques aux cheveux longs peuvent ranger leur tresse à l’arrière de la tête sans nuire à la vue. Une autre invention utile est la fixation d’une petite visière sur le casque, qui évite de porter des lunettes de soleil en cyclant. Pour les porteurs de lunettes, il vaut la peine d’acheter des lunettes spécialement adaptées afin que le casque ne touche ni la tempe ni la monture et que les points de pression soient évités. Il y a aussi toujours des innovations sur le marché en matière de sécurité, par exemple un casque avec un airbag intégré en forme de tube. En cas de chute, le capteur déclenche un airbag qui s’enroule autour de la tête.

La taille compte

Comme un casque ne promet une protection optimale que s’il est bien ajusté, la taille et l’ajustement sont les facteurs les plus importants dans le processus de sélection. Entre autres, la mousse intérieure et les sangles de menton réglables permettent au casque de s’adapter à la forme de la tête. Si le casque de vélo n’est pas adapté à son porteur, il peut glisser en cas de chute. Lorsque vous mettez le casque, il ne doit pas être tiré trop loin dans le cou ni s’asseoir trop bas sur le front pour ne pas obstruer la vue. L’anneau en plastique intégré à l’intérieur assure une adaptation parfaite à la forme de la tête, de sorte qu’il repose fermement sur la tête et ne vacille pas.

Habituellement, les casques sont réglables par un petit cadran à l’arrière de la tête (quatre à cinq centimètres). Cependant, la coque du casque devrait déjà s’adapter d’elle-même. Si la tête ne repose pas uniquement à l’endroit où se trouve la mousse intérieure, il peut arriver, après un court laps de temps, que le casque appuie ou que le cuir chevelu frotte contre lui. Si le casque n’enserre pas correctement la tête, un rembourrage intérieur supplémentaire peut aider. Une autre possibilité d’ajustement est la mentonnière, qui comporte deux courroies qui courent le long des côtés de la tête et qui peuvent être fixées sous le menton. Un utilisateur peut dire que les sangles s’ajustent correctement par le fait que la première commence sur le côté de l’arrière de la tête et la seconde sur la tempe, respectivement, et que les deux convergent de sorte qu’elles se rejoignent juste en dessous des oreilles.

En ce qui concerne la longueur, il devrait encore y avoir un à deux doigts d’espace. Pour que la longueur ajustée ne glisse pas, elle doit être fixée au moyen de clips de maintien. La mentonnière doit être proche du menton sans couper, c’est-à-dire qu’il doit y avoir une largeur de mou d’un doigt. De cette façon, le pilote a suffisamment d’air en cas d’accident. Comme il peut avoir besoin de plus d’espace en hiver avec une casquette, il ne doit pas trop raccourcir la sangle. Selon les préférences personnelles, la fermeture est disponible en version cliquable ou magnétique. Pour certains sports ou circuits cyclistes, il est important de pouvoir l’ouvrir le plus rapidement possible et d’une seule main pendant la conduite.

Déterminer la taille du casque

Comme chaque tête est différente, les casques de vélo existent en différentes tailles. Tout comme les chapeaux, ils sont divisés en tailles allant de XXS à XXL. Pour déterminer la bonne taille, le cycliste mesure la circonférence de sa tête avec un mètre ruban en le plaçant à la largeur d’un doigt au-dessus des sourcils et en le guidant autour de la tête avec un léger angle, décalé dans la direction du cou. Plus la circonférence est importante, plus le casque doit être grand. Comparez ensuite les résultats avec le tableau suivant :

  • XS : 51 cm à 54 cm
  • S : 55 cm à 56 cm
  • M : 57 cm à 58 cm
  • L : 59 cm à 60 cm
  • XL : 61 cm à 62 cm
  • XXL : 62 cm à 64 cm

En raison des différentes spécifications de taille des fabricants, les mesures doivent être vérifiées à nouveau chaque fois qu’un nouveau casque est acheté. Il est important que le casque n’ait pas de mou pour s’ajuster de façon lâche.

La sécurité d’abord : La certification de produit

Pour pouvoir être vendus dans l’Union européenne, les casques de vélo sont soumis à un test standard, plus précisément la norme EN 1078, par un institut de test certifié. En France, le test est effectué par l’AFNOR (Association Française de normalisation). D’autres instituts d’essai, comme la Stiftung Warentest, complètent l’essai plutôt rude – par exemple, si le matériau se fatigue ou se casse – par des contrôles de l’effet protecteur, par exemple sur la tempe, le front et le cou. En outre, les matériaux doivent être inoffensifs et résistants aux intempéries. Les autres sceaux d’essai qui sont remis en question sont le marquages CE et GS. L’autocollant à l’intérieur du casque fournit aux cyclistes des informations sur la norme respective.

Ce qui compte lors de l’achat

Outre la taille et l’ajustement, il y a plusieurs autres facteurs à prendre en compte lors du choix d’un casque de vélo. Plus il y a d’extras sur la liste de souhaits, plus les coûts sont élevés, bien sûr. Indépendamment de la question des coûts, il n’y a pas moyen de contourner ces quatre critères :

  • Sécurité : il ne s’agit pas seulement de savoir si le casque est suffisamment suspendu pour absorber l’énergie des chocs, mais aussi s’il peut être retiré de la tête sans effort ou s’il est suffisamment éclairé.
  • Traitement : En ce qui concerne le traitement, il est important de prêter attention à l’adhérence ainsi qu’à l’effet possible de températures très élevées ou très basses sur les matériaux.
  • Confort : pour être le plus confortable possible, le casque doit être aussi léger que possible, bien ventilé et ne pas être rayé.
  • Contrôle des substances nocives : les acheteurs doivent vérifier si les ingrédients sont dangereux pour la santé, c’est-à-dire si des substances nocives telles que des plastifiants ont été utilisées.

De la ventilation aux réflecteurs

Comme l’utilisateur ressent déjà chaque gramme sur la tête après un court laps de temps, le casque ne doit pas être trop lourd. Normalement, il a un poids faible, qui ne devrait pas dépasser un kilogramme. Pour que le cycliste garde toujours la tête froide, même sur les longs trajets à vélo, le casque doit être muni de plusieurs conduits d’air. L’air entre par l’avant et ressort par l’arrière, de sorte qu’il n’y a pas d’accumulation de chaleur en été. Dans la pratique, les trous d’aération sont généralement équipés de filets anti-insectes, de sorte que ni les corps étrangers ni les insectes ne se prennent dans le casque pendant la conduite. En cas de pluie, un couvercle de protection est approprié pour que l’eau ne pénètre pas dans les ouvertures de ventilation.

Idéalement, des réflecteurs sont installés des deux côtés du casque. Il peut s’agir soit d’un ruban réflecteur, soit d’un autocollant réflecteur. Si ces derniers sont bien ajustés, le conducteur peut être vu dans l’obscurité et est donc plus sûr sur la route. Si nécessaire, les transporteurs peuvent également fixer un feu arrière à DEL (rouge). Une visière rabattable protège le cycliste non seulement des courants d’air, mais aussi de la lumière vive (selon la teinte) ainsi que de la pluie, de la neige et même des insectes.

D’une part, cela évite de devoir porter des lunettes de soleil, mais d’autre part, le coureur peut aussi garder ses lunettes sans problème, car le champ de vision offre suffisamment d’espace et ne s’embue pas en raison de la découpe du nez. Avec une teinte colorée, on utilise une force d’environ 40 pour cent. Ici, les cyclistes peuvent choisir entre un modèle avec ou sans miroir. Particulièrement pratiques sont les visières automatiques qui s’ajustent à la luminosité en fonction de la quantité de lumière.

Les casques de vélo sont disponibles dans toutes sortes de couleurs et de motifs, de la version monochrome classique à un modèle avec oreilles pour les amoureux des animaux ou le look R2D2 pour les fans de Star Wars. Un casque noir est moins recommandable, car il ne peut pas être vu dans l’obscurité et, en plus, il peut chauffer beaucoup en été.

Une protection de la tête pour l’éternité ?

Sécurité pour les petits

De nombreux parents emmènent leurs bébés ou leurs jeunes enfants à vélo, c’est-à-dire dans un panier ou une remorque. Le port du casque vélo est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans. Le casque vélo est la seule façon de s’assurer que même les plus jeunes enfants sont protégés de manière optimale en cas de chute. Comme ils ne sont généralement pas encore capables de réagir assez rapidement, un casque permet souvent d’éviter des blessures plus graves en cas de chute.

Comme les casques de vélo sont exposés en permanence aux intempéries – qu’il s’agisse du soleil, du vent ou de la pluie – ils ne durent naturellement pas éternellement. Les thermoplastiques ABS et EPS sont sensibles aux influences extérieures, c’est pourquoi ils perdent leur stabilité après un certain temps. C’est pourquoi la plupart des fabricants recommandent de remplacer le casque après trois à cinq ans, bien qu’il ne soit bien sûr pas possible de faire une déclaration générale sur la durabilité. Le casque doit être remplacé au plus tard après une chute ou un accident – même si aucun dommage externe n’est visible. Même les fissures les plus fines, qui ne sont pas visibles à l’œil nu, nuisent à la résistance du casque de vélo et donc à sa fonction de protection.

enfants avec casques vélo
Le port du casque vélo est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans.

En ce qui concerne le stockage, il est important de veiller à ce que le casque ne soit pas conservé dans des pièces humides, car les matériaux peuvent s’user. Le casque devient inutilisable, par exemple, lorsque la mousse EPS est friable ou que la coque extérieure se sépare de la coque intérieure. L’un des coupables est un excès de lumière UV, c’est pourquoi il ne faut pas le stocker en plein soleil ou sous des sources de chaleur, comme dans un coffre chaud ou près du chauffage. Un lieu de stockage frais, sombre et sec serait idéal. S’il s’agit d’un casque d’enfant, les parents devront le remplacer plus fréquemment, car les enfants sont encore en pleine croissance d’une part et souffrent de chutes plus fréquentes pendant la phase d’apprentissage d’autre part.

Les bons soins et le bon nettoyage

Lors d’un tour à vélo, différentes sortes de saletés s’accumulent sur le casque de vélo, qu’il s’agisse de taches de pluie, de boue ou même d’insectes. Cependant, tous les produits de nettoyage ne sont pas adaptés aux plastiques dont sont faits les casques de vélo. Les produits de nettoyage agressifs, les huiles ou les solvants ne conviennent pas, par exemple, car ils peuvent contenir de l’essence, de l’acétone ou du chlore, qui détruisent les composés chimiques et rendent le casque poreux. De l’eau tiède avec du liquide vaisselle ou de l’eau savonneuse suffit amplement pour nettoyer les surfaces et n’attaque pas le matériau. Si la saleté est tenace, les utilisateurs peuvent frotter la surface un peu plus fort avec une éponge douce. Cependant, ils doivent être plus prudents avec l’enveloppe intérieure. Pour pénétrer dans les petits interstices, ils utilisent un chiffon. Les sangles doivent être nettoyées avec un chiffon, car la saleté s’y accumule également, ce qui peut entraîner une irritation de la peau.

Cependant, comme la saleté de la route, mais aussi la sueur et les résidus de cire ou de gel pour cheveux se déposent sur le casque, les porteurs doivent également nettoyer l’intérieur ou les coussinets régulièrement. En règle générale, la doublure intérieure peut être retirée, car elle n’est fixée qu’à l’aide d’une bande Velcro. Pour des raisons d’hygiène, les utilisateurs doivent les laver de temps en temps dans la machine à laver, idéalement dans un sac de lavage et sur un cycle court à 30 degrés Celsius. Le lavage à l’eau bouillante est tout aussi nocif que le cycle du sèche-linge. Pour le faire sécher, les consommateurs ne doivent pas placer le casque au soleil. Enfin, lors de l’aménagement de l’intérieur, assurez-vous que tout est à nouveau bien ajusté.


Image 1: © FinalCheck | Image 2: © Ermolaev Alexadr / stock.adobe.com | Images 3-10: © FinalCheck | Image 11: © sanchez / stock.adobe.com