Appareil photo relfex Conseil d'achat: Comment choisir le bon produit
- Essentiel en bref
- Parmi les appareils photo numériques (ou APN), le reflex règne en maître tant du point de vue des performances que de la polyvalence.
- L’achat d’un reflex représente un investissement sur la durée. Certains modèles s’adressent aux débutants, d’autres ciblent clairement les professionnels.
- On parle parfois de DSLR pour parler des appareils photo reflex et ainsi les distinguer des DSLM (ou « mirrorless »). En effet, les reflex incorporent toujours un miroir, qu’ils soient numériques ou argentiques.
- En plus de leurs nombreux paramètres, les reflex intègrent un viseur en plus de l’écran d’affichage, et brillent par leur extensibilité.
Le reflex des photographes exigeants
Un panorama à couper le souffle, une victoire sportive historique, un détail émouvant au coin de la rue… Il est des instants qu’on aimerait graver à jamais dans sa mémoire, des instants où les mots ne suffisent tout simplement plus. Pour le commun des mortels, c’est l’occasion de sortir le smartphone – et de croiser les doigts pour que la photo soit aussi belle et unique que l’écran miniature le laisse imaginer. Pour un œil aiguisé, il est rare que le résultat soit à la hauteur. Au pire, les contours manquent de netteté, les couleurs d’intensité, la lumière de chaleur ; au mieux, les retouches automatiques effectuées par le smartphone ont fait leur travail, mais voilà : le cliché n’a plus rien à voir avec le moment vécu. Ces regrets vous sont familiers ? Sans doute appartenez-vous au public choisi des photographes, de coeur ou de métier. Oubliez les filtres Instagram et l’abus de Photoshop ! Un supplément d’âme s’impose, et partant, un équipement digne de ce nom. C’est aussi pour cela que l’appareil photo reflex est devenu synonyme de photographie ambitieuse. Autrefois chasse gardée des professionnels et des dilettantes argentés, cet objet culte est aujourd’hui bien plus accessible (quitte à économiser quelque temps).
Le saviez-vous ?
Ce qu’on entend par APN, c’est tout simplement un appareil photo numérique.
Principe de fonctionnement d’un appareil photo reflex
Les reflex doivent leur nom au miroir réfléchissant incorporé à leur boîtier. Quant à l’acronyme DSLR, fréquemment employé par les spécialistes, il renvoie à l’expression Digital Single Lens reflex, autrement dit, « reflex numérique à lentille unique ». Il s’oppose en cela aux appareils numériques courants (en anglais DSLM, où M signifie mirrorless, sans miroir). En termes de design comme de mécanique, il diffère à peine de sa variante analogique, exception faite de son capteur électronique grâce auquel l’image capturée est instantanément disponible et consultable. Cela mis à part, tous les reflex partagent grosso modo le même mode de fonctionnement :
Fonctionnement caractéristique d’un appareil photo reflex
Un miroir oscillant réfléchit l’image du sujet sur un prisme, lequel redirige la lumière vers le viseur optique, autrement dit, là où l’on place l’oeil. Aussitôt que l’utilisateur appuie sur déclencheur, le miroir se relève, l’obturateur s’ouvre pour laisser passer la lumière, et celle-ci est numérisée par le capteur. Une fois écoulé le temps d’exposition, le dispositif se referme et le miroir se rabat. À noter que le capteur (qui remplit la fonction de la pellicule sur les appareils argentiques) est ici bien plus grand que sur un APN tout public.
Le capteur : pièce maîtresse de tout reflex
Une fois n’est pas coûtume, ici, la taille compte. En effet, le capteur d’un APN se compose d’une multiplicité de cellules photoélectriques, appelées photosites ou photodiodes, qui convertissent la lumière en tension électrique. Le capteur d’un reflex peut faire jusqu’à cinq fois la taille de celle d‘un appareil photo compact. En résulte un rendement lumineux largement supérieur, ainsi qu’une réduction drastique du bruit. Les images capturées s’en trouvent d’autant plus nettes et riches en détails, ce même à la lueur de quelques chandelles.
Plein-format / Full-frame
Avec ses dimensions de 36 x 24 mm, le plein-format, ou full-frame en bon anglais, règne en maître sur les autres types de capteurs. Sa surface imposante offre une résolution et une qualité d’image imbattables : le plein-format permet de capter une partie plus importante de l’image, et son grand angle bénéficie nettement à la réalisation de portraits ; en outre, grâce à des photosites plus grands, ce format embarque davantage d’espace pour les données images. Les images capturées sont pleines de vie et de nuances subtiles, les couleurs sont au plus proche de la réalité. Sa longue focale permet d’atteindre une très faible profondeur de champ et d’obtenir des flous artistiques, type Bokeh, de façon à isoler un sujet d’un arrière-plan flou.
Capteur micro 4/3
Avec un format de 18 x 13,5 millimètres, ils représentent un bon compromis entre performance et gabarit. Ainsi, leur taille inférieure de 40 % à celle des APS-C leur permet de se loger dans un boîtier plus compact. Le secret ? Un système spécial utilisé entre autres par Panasonic et Olympus. On parle également de micro four third pour qualifier ce rapport d’aspect. Il permet d’utiliser un format d’image 3/2 ou 16/9 et même 1/1 (carré). Pour fonctionner de manière optimale, ce système nécessite un objectif télécentrique conçu pour que la lumière pénètre à l’horizontal, ce qui améliore le rendement lumineux. L’objectif se trouve rapproché du capteur, ce qui est optimal pour la mise au point automatique. Une montée de la sensibilité ISO entraînera en revanche une perte sensible de détails.
Capteur APS-C
Le capteur APS-C est avant tout intégré dans les appareils reflex à pas cher. Ce sigle signifie « Advanced Photo System – Classic » où C a trait au format d’image classique , c’est-à-dire le plus petit. La taille varie en fonction du fabricant mais gravite généralement autour de 23 x 15 millimètres (environ 60 % du plein-format). L’image captée est plus petite, ce qui donne l’impression que vous êtes plus proche du motif. Les appareils à capteur APS-C ont ceci d’avantageux que leurs objectifs sont également plus compacts.
Pixels : argument ou boniment ?
Soyons clair : le nombre de pixels sur le capteur n’est pas un indicateur de qualité. En général, plus un capteur d’image est grand, plus il peut accueillir de cellules photosensibles. Cependant, les petits capteurs perdent en efficacité quand on les surcharge de pixels, ce qui se traduit par des parasites et des lenteurs.
Les principaux critères de sélection d’un reflex
Pour se faire une idée précise des capacités d’un appareil reflex, il faut se pencher sur ses caractéristiques techniques.
10, 20 ou 50 mégapixels ? La résolution
Un reflex ordinaire affiche une résolution de 18 x 24 mégapixels, soit une densité de 152 photodiodes par pouce, assez pour réaliser des tirages de 100 x 66 centimètres. Plus le capteur est grand, plus les images sont nettes, y compris avec une faible densité de pixels. En effet, qualité d’image et résolution ne sont pas synonymes. Une résolution limitée peut même être avantageuse, car les photosites du capteur bénéficient d’un « pas » supérieur. Cet interstice autorise des formats de pixels plus grands et moins à l’étroit. À l’inverse, une gabegie de pixels entraînera une corruption des données connue sous le nom de bruit d’image. Si les modèles professionnels équipés de capteurs en plein-format revendiquent jusqu’à 50 mégapixels, une telle valeur sera contre-productive sur un APN compact d’entrée de gamme. Pour réaliser des affiches et des posters, un nombre de pixels compris entre 24 et 36 mp est recommandé. Pour des photos ordinaires, inutile de viser plus haut que 20 mp. Certains appareils reflex permettent de définir soi-même la résolution de photo désirée – une aubaine quand on est à court d’espace de stockage.
Pixels – Vous avez dit pixels ?
« Pixel » est un mot-valise dérivé de picture et element, soit « élément pictographique ». C’est ainsi qu’on nomme l’élément le plus petit d’une image numérique. Chacun de ces points correspond à une cellule photosensible de forme carrée, appelée photosite ou encore photodiode. La taille de pixel varie d’un capteur à l’autre entre 1,5 et 30 microns. Un mégapixel équivaut à un million de pixels, une résolution de 2 000 x 2 000 pixels à quatre mégapixels.
Fiat lux ! Et le diaphragme fut
Etymologiquement parlant, la photographie est l’art de dessiner avec la lumière. Le diaphragme, grâce auquel on régule l’arrivée de lumière, joue donc un rôle capital. Afin de doser la quantité de lumière qui sera interceptée par le capteur, les appareils photo diminuent ou augmentent le diamètre d’ouverture du diaphragme (ou f, pour ouverture focale) à la manière d’une iris oculaire. Une petite valeur de 2,8 f représente une grande ouverture, idéale par temps sombre, tandis qu’une grande valeur de 22 f représente une petite ouverture. Pour réduire la profondeur de champ, il suffit d’employer une ouverture focale réduite. À l’inverse, une grande ouverture focale permet de capturer les objets éloignés avec précision. Cette utilisation du diaphragme se prête par exemple à la photographie de paysage.
La durée d’exposition
La durée d’exposition est pratiquement synonyme de vitesse d’obturation. Elle désigne le temps pendant lequel le capteur intercepte la lumière. Un reflex permet de régler manuellement cette durée. Plus le système s’ouvre et se referme lentement, plus l’image sera éclairée. Une durée d’exposition très brève, par exemple d’une milliseconde (1/1000), convient idéalement à la prise de vue en contexte sportif, de manière à capturer les éléments en mouvement. À l’inverse, une longue durée d’exposition permet de réaliser des effets visuels superbes avec les motifs dynamiques, comme la surface d’un ruisseau. La majorité des DSLR affichent des temps compris entre 1/400 seconde à 30 secondes. Les valeurs 1/50 et 1/200 sont également courantes. Une longue exposition laisse certes entrer plus de lumière, mais risque d’entraîner un effet de bougé. Une exposition très courte fait grimper les risques de contours vacillants, du moins en l’absence de trépied.
Les valeurs ISO et le bruit numérique : la sensibilité à la lumière
La photosensibilité du récepteur est d’importance puisque c’est elle qui détermine la vitesse d’obturation nécessaire. Plus un capteur est sensible à la lumière, autrement dit, plus la valeur ISO est élevée, et moins il y a besoin de prolonger la durée d’exposition. La sensibilité des appareils photo reflex se situe généralement entre 100 et 16 000 ISO, mais des valeurs supérieures à 50 000 sont également possibles. Les valeurs ISO élevées (plus de 800) sont particulièrement appropriées quand la lumière fait défaut, par exemple à la tombée de la nuit. Pour prendre des photos par grand soleil, on peut généralement se contenter d’une valeur ISO de 100 à 200.
Attention : plus la valeur ISO est élevée, plus l’image est pixélisée. Cependant, avec des valeurs allant jusqu’à 1600, les photographes n’ont rien à craindre en termes de qualité.
Viseur vs. écran
Contrairement à un APN d’entrée de gamme, un reflex comprend aussi bien un viseur optique qu’un écran d’affichage. Le viseur se trouve généralement au-dessus de l’objectif. Il s’agit du mode de visée le plus naturel pour beaucoup de professionnels : ces derniers ne sont plus distraits par le champ de vue périphérique et peuvent se focaliser sur le sujet de leur photo. Un viseur optique offre un très bon contraste même par grand ensoleillement, ce qui n’est pas le cas de l’écran au dos de l’appareil. Les meilleurs appareils reflex sont mêmes munis d’un correcteur dioptrique, idéal pour les porteurs de lunettes. D’ordinaire, la dioptrie se règle au moyen d’une molette.
Viseur optique ou écran : points forts et points faibles
Bien entendu, il reste possible de contrôler l’image sur l’écran d’affichage. Le mode « live view » permet ainsi d’afficher les images visées en temps réel. La dalle peut être, selon le modèle, intégré au dos de l’appareil ou se présenter sous forme de volet rabattable, parfois même inclinable. L’avantage d’un écran inclinable, c’est qu’il permet une plus grande souplesse dans l’utilisation de l’appareil. Plus l’écran est grand, plus les détails sont visibles, et si l’on trouve principalement des écrans de 2 à 4 pouces, il existe des variantes allant jusqu’à 7,6 pouces. Il doit bien sûr fournir une luminosité suffisante et, idéalement, réglable en fonction des circonstances. Les écrans tactiles permettent quant à eux de définir le point de focus d’un mouvement de doigt.
Vitesse des prises de vue
La vitesse des prises de vue revêt une importance particulière lorsqu’il s’agit de capturer des éléments en mouvement, par exemple lors d’une compétition de curling. Qu’on se le dise : plus un appareil enregistre d’images par seconde, plus il est performant. Une vitesse élevée, mettons 85 Mo par seconde, permet d’accélérer significativement les prises de vue. La vitesse du mode rafale non plus n’est pas sans incidence : elle doit avoisiner les 10 images à la seconde, et correspond au nombre d’images que la caméra est capable de capturer en une seconde pendant qu’on maintient le doigt sur le déclencheur. Plus le mode rafale est véloce, plus on a de chance d’avoir au moins réussi une photo.
La prise en main
Le confort d’utilisation d’un reflex est primordial, en particulier quand on se familiarise encore avec les commandes et les réglages. Dans l’idéal, l’appareil doit être intuitif, tout en offrant la possibilité aux photographes aguerris d’effectuer des réglages manuels. Les éléments de contrôle doivent être faciles d’accès, et les intitulés et les pictogrammes doivent se passer de pierre de Rosette. La sensation du boîtier est également importante : pour une manipulation confortable, il est important que l’appareil épouse la forme de la main et s’y maintienne sans effort. C’est pourquoi les appareils photo reflex arborent souvent un revêtement en caoutchouc. Là où les reflex les moins chers ont recours au plastique, le boîtier des appareils professionnels est fabriqué en magnésium, métal aussi léger que robuste.
Autofocus : la mise au point automatique
Sans l’autofocus, il serait impossible d’effectuer des prises de qualité en mode rafale ou par temps sombre. Il se charge de définir l’éloignement de l’objet ciblé, et partant sa netteté. Afin de pouvoir capturer les objets en mouvement en toute netteté, l’autofocus doit être aussi précis que réactif. On distingue deux modes : l’autofocus ponctuel, et l’autofocus continu. Le premier est indiqué pour les sujets statiques ou très lents, tandis que le second se prête davantage à la capture d’éléments mobiles. Avec le premier, il faut enfoncer le déclencheur à mi-course pour que la netteté se règle, tandis qu’avec le second, la netteté étant ajustée en permanence, on a tout le loisir de se concentrer sur le sujet.
Les fonctions qui font la différence
Les fabricants équipent leurs caméras de nombreuses fonctions annexes, lesquelles ne sont jamais sans influencer le confort d’utilisation.
Le stabilisateur d’image
Un stabilisateur d’image intégré permet d’éviter les images tremblantes. Il fait la joie des débutants. On distingue le stabilisateur d’image optique situé dans l’objectif, où la lentille contrebalance la secousse, et le stabilisateur d’image mécanique dans le boîtier de la caméra, grâce auquel le capteur oscille pour compenser les mouvements.
Sabot adaptateur
Le sabot adaptateur permet de fixer un flash, un projecteur, un déclencheur à distance, un objectif télécentrique, etc. Ce support de fixation permet ainsi d’activer simultanément le flash et l’obturateur.
La fonction GPS
Une fonction GPS permet de géolocaliser les photos prises. Le DSLR enregistre les coordonnées satellite d’une part, et d’autre part les noms de localité au format texte.
Interface HDMI et USB
Le port HDMI permet d’afficher les clichés sur un grand écran en connectant l’APN à un moniteur externe ou un téléviseur. Le port USB intégré sert principalement à recharger la batterie et à transférer des images sur un ordinateur.
NFC, Wi-Fi et Bluetooth
Les options de connexion telles que le Wi-Fi, le NFC et le Bluetooth permettent le transfert de données sans fil. Avec le NFC, les appareils à relier doivent être à proximité les uns des autres, la portée du signal ne faisant pas plus de quelques centimètres.
La prise du microphone
Une connexion microphone est particulièrement importante lorsque les utilisateurs veulent enregistrer une vidéo avec le son. Le microphone stéréo intégré est rarement performant. C’est pourquoi, il est indispensable de se procurer un microphone externe pour des enregistrements sonores de qualité.
L’enregistrement vidéo
La plupart des reflex numériques incluent un mode vidéo. En attendant, certains modèles ne se contentent plus du Full HD, mais proposent encore le Ultra HD avec jusqu’à 60 images par seconde. Toutefois, si vous souhaitez enregistrer des vidéos en résolution Ultra HD, il faudra faire chauffer la carte bancaire.
L’équipement indispensables du propriétaire de reflex
La batterie de rechange, le chargeur et la sangle de transport ne sont pas toujours inclus à la livraison, pourtant il est délicat voire impossible de s’en passer. Par ailleurs, le marché recèle d’une quasi infinité d’accessoires de tout poil. Lesquels présentent de l’intérêt ? Lesquels sont superflus?
Objectif zoom
Les objectifs interchangeables comptent parmi les accessoires les plus importants d’un appareil photo reflex. Avec eux, l’utilisateur adapte l’appareil avec souplesse à différentes situations d’enregistrement. L’objectif fait converger la lumière et projette une image à la manière de l’oeil humain. La qualité de l’objectif a un impact significatif sur la qualité d’image de l’appareil photo reflex. Un capteur d’image ne prend de bonnes photos que si l’objectif le permet.
Fondamentalement, trois types peuvent être distingués :
- Objectif grand angle : sa longueur focale inférieure à 40 millimètres se traduit par un grand angle, autrement dit, une portion d’image plus grande. Ces objectifs sont adaptés pour la photographie de paysage ou d’architecture.
- Objectif normal : la section d’image correspond ici au champ de vision naturel grâce à une longueur focale de 40 à 60 millimètres. Ces objectifs conviennent, par exemple, à des environnements à faible luminosité.
- Téléobjectifs: Avec une focale de plus de 60 millimètres, il s’agit d’une section d’image plus petite, qui est redimensionnée. Ces objectifs sont recommandés pour les portraits, photographies d’animaux et motifs sportifs.
A: Objectif grand angle, B: objectif normal, C: téléobjectif.
La longueur focale est la distance entre le point focal, ou foyer, où les rayons lumineux sont regroupés sur la lentille et le centre de l’objectif. Augmenter la longueur focale est communément appelé… zoomer. Une focale fixe et inflexible n’a pas la capacité de zoomer, mais en termes de qualité d’image, elle est loin devant l’objectif de zoom. Non seulement les objectifs à focale fixe offrent une meilleure résolution, mais ils excellent également en termes de netteté des contours et d’intensité lumineuse. Les objectifs à zoom, en revanche, couvrent une plus grande distance focale, ce qui permet aux photographes de voir différentes perspectives à partir d’un seul endroit. En zoomant, l’utilisateur étend la longueur focale, ce qui rend l’objet plus grand.
La batterie
En règle générale, une batterie est déjà incluse à la livraison. Pour les voyages, cependant, il vaut la peine d’acheter une batterie de rechange au cas où l’appareil vous resterait sur les bras à un moment décisif.
Le flash externe
La plupart des reflex numériques incorporent un flash, mais les flashs externes offrent toujours de meilleurs résultats. Un mécanisme pivotant permet de mieux contrôler les effets d’ombre portée et les yeux rouges.
La carte mémoire
La mémoire interne de l’appareil est trop limitée pour enregistrer des fichiers en haute résolution. Avec une carte mémoire, le volume de stockage peut monter jusqu’à 128 gigaoctets. La carte SD est la solution la plus répandue, mais les professionnels utilisent également les cartes CompactFlash ; les cartes SDHC et SDXC sont quant à elles des variations avancées de la norme SD.
Le sac de transport
Il est indispensable aux photographes atteints de la bougeotte. L’équipement sensible reste ainsi à l’abri des chocs et de la poussière.
Le trépied
Un trépied est particulièrement indiqué pour les longues durées d’exposition, pour les grands téléobjectifs ou les autoportraits. Leur hauteur varie de 10 à 180 centimètres.
Reflex numérique : vraiment indétrônable ?
Ce n’est pas exclusivement pour leur qualité d’image que les reflex sont souvent considérés comme la fine fleur des appareils photo. Ils embarquent en effet une panoplie très complète de fonctionnalités pour laisser libre cours à la créativité. À cet égard, les reflex sont suivis de près par les appareils photo hybrides, et même parfois mis sur un pied d’égalité. Mais cela est-il justifié ?
L’appareil photo compact : svelte, léger, bête comme chou
Les modèles compacts se distinguent par leur petite taille et leur poids plume (les appareils bridge mis à part) grâce à quoi ils se glissent aisément dans la poche. Leur pauvreté fonctionnelle et leurs modes automatiques se traduisent par une simplicité d’utilisation enfantine. Un écran d’affichage numérique joue le rôle de viseur optique. Leur capteur étant plutôt riquiqui, ils étincellent rarement en ce qui concerne la qualité d’image. La netteté des contours et la vivacité des couleurs sont avant tout fonctions de l’éclairage ambiant. Autre rançon de cette minceur : l’objectif, mobile sur un reflex, est fixe et inamovible sur un compact. Bref, nous ne recommandons les appareils photo compacts que dans les cas où la facilité et l’instantanéité priment sur la liberté de paramétrage.
Les hybrides (sans miroirs)
Ou pour briller en société, les « mirrorless ». Plus volumineux et plus lourds que les compacts, ils font souvent figure d’alternative aux reflex. En raison de leur capteurs plus larges et de leurs objectifs interchangeables à même de capturer fidèlement les images, feraient-ils de l’ombre aux APN reflex ? Pas tout à fait. En effet, la gamme des objectifs disponibles fait presque peine en comparaison. Les hybrides ont beau être plus compacts, ce qui favorise une utilisation sur le vif ou en déplacement, ils n’incluent pas de miroir ni de viseur optique. Cependant, du point de vue de la qualité d’image et de la polyvalence, un caméra hybride joue pratiquement dans la même cour qu’un reflex. Attention cependant : si pour vous la mise au point automatique et la vitesse du déclencheur ne sont pas là pour faire joli, le reflex s’impose.
Le pour et le contre d’un APN reflex
Hors de question d’économiser sur la qualité d’image ? Dans ce cas, difficile de se passer d’un reflex. L’ennui, cela reste et demeure le prix à payer. Tout est donc affaire d’exigence et de budget. Nous avons synthétisé le pour et le contre.
Rapide comme l’éclair et ultra-performant : les avantages du DSLR
En plus du viseur optique, les appareils photo reflex intègrent un écran électronique. Avec cela, ils séduisent par leur allure rétro culte. Grâce à l’affichage numérique, il est facile de juger du résultat. De plus, contrairement aux APN grand public, avec leur capteur à peine plus grand que celui d’un smartphone, les reflex tirent leur épingle du jeu en offrant un rendement lumineux optimal. En résulte une aptitude sans pareille à capturer les détails et à réagir aux conditions lumineuses. Ainsi, même dans la pénombre, ils sont capables de prouesses. Plus rien n’est perdu de la profondeur de champ. Et l’autofocus, ultra rapide et performant, permet de capturer parfaitement les sujets en mouvement.
Les reflex ont plus d’un tour dans leur sac
La force du reflex par rapport aux autres modèles d’APN, c’est sans aucun doute l’équipement qu’il renferme. En plus de son capteur d’image grand format, il permet de nombreuses fonctions comme le bracket, technique consistant à réaliser plusieurs prises de vue d’une même scène très rapidement en faisant varier un ou plusieurs paramètres, l’obturation multiple ou encore le focus stacking (empilement de mises au point). Le DSLR en tire une polyvalence remarquable en plus d’offrir un contrôle optimal sur l’image et l’éclairage. Les novices ne sont pas en reste grâce aux modes (partiellement ou intégralement) automatiques.
De vrais bijoux d’extensibilité
Inversement, si ces fonctionnalités de base venaient à ne pas suffir, l’utilisateur n’a que l’embarras du choix pour ce qui est des accessoires. En effet, on qualifie parfois les reflex d’appareils universels en raison de leur extensibilité et de leur versatilité. Les photographes apprécient tout particulièrement la possibilité de changer l’objectif. Les objectifs interchangeables sont réputés pour leur intensité lumineuse, supérieure à celle des objectifs intégrés, et offrent toute liberté à l’utilisateur de régler la distance focale. Paysage ou portrait, vous pouvez compter sur le reflex. Outre l’objectif, il est également possible de fixer un flash puissant. Autre avantage : le viseur optique ne nécessite aucune alimentation électrique, la batterie est donc moins sollicitée qu’avec les appareils à écran, et dure par conséquent plus longtemps. Par ailleurs, les reflex épousent la forme des mains grâce à leur conception ergonomique et intègrent également une poignée très pratique.
Avantages
- Qualité d’image optimale grâce aux capteurs de taille supérieure
- Utilisation flexible grâce aux objectifs interchangeables
- Grande liberté de réglages
- Longue durée de vie de la batterie
- Conception ergonomique
Inconvénients
- Le prix et les frais annexes
- Le poids et le gabarit
- Compliqué à utiliser
Quelle gamme de reflex correspond à votre profil ?
Au moment de choisir un appareil photo reflex, le choix de la marque n’est pas anodin car l’utilisateur devra s’équiper auprès du même fabricant, question de compatibilité. En effet, l’appareil ne comporte pas de flash ni d’objectif interchangeable.
Voici les grands noms du secteur :
- Canon | L’enseigne japonaise rencontre un grand succès avec la série EOS. Celle-ci va du modèle débutant aux appareils professionnels. Le modèle EOS 1200D Kit 18 – 55 mm est idéal pour les débutants. Les photographes avancés trouveront satisfaction avec le modèle EOS M3 Hybrid CMOS AF III.
- Nikon | Autre marque japonaise, Nikon s’adresse prioritairement aux professionnels mais propose également des modèles tout public dans sa série D sans lésiner sur la qualité d’image et la liberté de paramétrage. Les modèles D 3300 Kit 18 – 105 mm et D 750 Kit 24 – 120 mm l’illustrent à merveille.
- Sony | Décidément, le Japon règne sur les APN ! Sony a considérablement diversifié son offre au cours des dernières années et sa série de reflex Alpha connaît actuellement un grand succès (voir par exemple le Sony Alpha 77 M 2 Kit 16 – 50 mm).
Hassalblad et Pentax s’orientent clairement vers un public professionnel. C’est à peine si l’on ose effleurer du doigt les Pentax K-S1 Kit 18 – 55 mm, les Leica S Type 007 ou encore les Hasselblad HV Kit 24 – 70 mm tant ces modèles représentent le dessus du panier.
Du modèle de base à la petite merveille : le coût des reflex
On observe différentes gammes de prix en fonction du type d’utilisateur et de l’équipement. Les modèles professionnels coûtent souvent plus de mille euros, mais les fabricants cherchent à séduire un public plus large avec des appareils entre 100 et 300 euros. Nous avons cherché à classifier l’offre actuelle en trois catégories.
Appareils reflex pour débutants et photographes occasionnels
On parle ici d’un usage ponctuel, par exemple pour capturer des panoramas de vacances, ou réaliser des clichés lors d’un dîner entre amis. Nikon et Canon commercialisent des reflex pour débutants aux alentours de 700 euros. Toutefois, certains fabricants porposent des appareils dès 100 euros.
Mini format, mini prix, mini fonction : le reflex débutant
Nous recommandons cette variante à toutes celles et ceux qui ne veulent en rien sacrifier la qualité d’image, même en déplacement, mais qui savent combien les reflex sont convoités et susceptibles d’être volés.
Les modèles pour débutants sont souvent bien plus légers et menus que leurs homologues professionnels. En général, le boîtier n’est pas étanche et est donc vulnérable aux éclaboussures. C’est sur les fonctionnalités que, souvent, les fabricants réalisent leur marge. Cela se traduit par un mode autofocus au ras des paquerettes, les APN d’entrée de gamme étant très chichement pourvu de collimateurs (à peine neuf collimateurs sur le Canon EOS 2000D). La résolution n’en souffre pas sensiblement, puisque même un appareil reflex d’entrée de gamme peut revendiquer un capteur de 24 mégapixels. Enfin, sa commodité d’emploi le rend utilisable y compris quand on débute dans la photographie. Avis aux débutants : le Nikon D3400 comporte un mode guide qui explique en détaille le rôle des différents modes automatiques.
Le bon reflex pour les photographes passionnés et avancés
Quand on s’est consacré plusieurs années à l’art de capturer des images, impossible de se contenter d’un modèle débutant. Ce n’est plus le prix, mais la qualité, qui doit primer. Du reste, on parle d’un type d’usage bien plus intensif que dans le cadre d’une utilisation débutante.
Plus rapide, mieux équipé : le DSL avancé
Les reflex de gamme intermédiaire tournent aux alentours de 700 et 1500 euros. Ces reflex semi-professionnels se trouvent un cran au-dessus en termes de robustesse et de lourdeur. Grâce à des séries de tir rapides et une sensibilité plus élevée à la lumière, ils sont également adaptés pour les prises de vue en pénombre.
Prestige et prestance : les reflex de pros
Quand on sort son appareil photo au moins une fois par jour, au travail par exemple, il est délicat de se passer d’un modèle haut de gamme. Comptez au minimum 1500 euros. Le boîtier est nettement plus stable et costaud, en plus de résister aux éclaboussures. Grâce à des joints spéciaux et des alliages de magnésium, l’appareil est à l’épreuve des intempéries et partant, plus durable.
Champion toute catégorie : le reflex professionnel
Ce n’est pas tout : les reflex numériques professionnels offrent un maximum de fonctionnalités et d’accessoires. Les utilisateurs peuvent compter sur une précision et une rapidité de mise au point incomparables grâce aux nombreux collimateurs intégrés. Il permet d’augmenter la photosensibilité sans causer de bruit sur l’image. Alors que les modèles pour débutants dépassent rarement une valeur ISO de 1600, les modèles professionnels atteignent parfois les 3,2 millions.