Mousseur à lait Conseil d'achat: Comment choisir le bon produit
- Essentiel en bref
- Le mousseur à lait se déclinent en quatre grandes catégories : le mousseur à pile, plutôt bas de gamme, le mousseur manuel, fiable mais fastidieux, le mousseur automatique et sa variante à induction, plus chers mais aussi plus efficaces.
- La mousse de lait ne sert pas qu’à agrémenter les cappuccinos : elle rehausse toutes sortes de concoctions, allant du potage au tchaï sans oublier certains cocktails comme le White Russian, le Banana Daiquiri et l’Irish Coffee !
- Le mousseur à lait convient aussi bien au lait entier qu’aux laits végétaux. La teneur en protéines influe sur la texture et la consistance de la mousse.
Comme sur un nuage… de lait
La vie a bien davantage à offrir que cet obscur liquide que nos cafetières expectorent contre leur gré, le matin, pour nous aider à entrouvrir les paupières. Fort en bouche ? Peut-être. Tendre avec nos papilles et notre intestin, certainement pas. Car oui, la première mission d’un bon café, ce n’est pas de servir de fioul à nos synapses engourdies, c’est d’être bon. D’ailleurs, les experts en (pause) café sont unanimes : une touche de mousse de lait, et c’est un monde de saveurs qui s’ouvre à notre passion du café.
Du cappuccino au latte macchiato, en passant par le mocca, il existe mille-et-une façons de savourer sa dose de caféine. Toutes ou presque font intervenir cet appareil aux cent visages, l’arme secrète des baristas et des bouches fines : le mousseur à lait. Aux dernières nouvelles, les amateurs de matcha, de tchaï et de chocolat chaud ne sont pas en reste, et les plus audacieux n’hésitent pas à en garnir leurs cocktails et même leurs soupes.
Un monde de douceur s’offre à vos papilles
Onctueuse, immaculée, aérienne, la mousse de lait est un petit péché diaboliquement bénin qui s’accorde à merveille à toutes sortes de préparations, que ce soit :
- pour alléger son chocolat viennois, en remplaçant la crème chantilly par un soupçon de lait en neige,
- pour velouter son tchaï épicé d’une note de douceur lactée,
- pour atténuer l’arôme de pelouse tondue qui se dégage de votre matcha,
- pour sublimer vos potages sans faire exploser leur teneur en calories.
C’est simple, avoir son propre mousseur à la maison ouvre la porte à une infinité d’idées gourmandes et Instagram-friendly – bien au-delà du seul café. Et une fois n’est pas coutume, ce plaisir (la mousse de lait) n’a rien de coupable puisqu’il ne nuit pas à la santé.
Autre bonne nouvelle : aucune formation spéciale n’est nécessaire pour transformer un fond de lait UHT en cette crème de neige lactescente et vaporeuse qui réjouit nos palais. L’émulsionneur – c’est le nom savant de notre mousseur – s’en charge en un clin d’œil.
Salivons plus avant et explorons l’univers étonnamment complexe des émulsionneurs.
Quel type d’émulsionneur convient à vos habitudes ?
Par émulsionneur, on entend tout appareil destiné à faire mousser le lait. On observe toutefois des différences importantes en termes de fonctionnement, de design et d’efficacité. Les accros au cappuccino se tourneront de préférence vers des appareils adaptés à un usage fréquent : plus rapides mais aussi plus faciles à utiliser que les modèles manuels, les mousseurs automatiques ou à induction répondront bien à leurs besoins. Par ici pour découvrir les meilleurs mousseurs à lait du moment !
Le mousseur à lait automatique
Contrairement aux modèles à pile, le mousseur automatique est un système sur pied à raccorder au secteur. Très stable, cet appareil en métal ou en plastique inclut un récipient qui contient le fouet. Son apparence rappelle celle d’une bouilloire à fil.
Particulièrement pratique, ce mousseur permet d’obtenir une belle mousse sur simple pression d’un bouton. Il est donc bien plus simple à utiliser qu’un modèle manuel ou à piles, et le résultat est plus rapide : une ou deux minutes suffisent en général. Si nécessaire, il peut également servir à chauffer le lait avant de le faire mousser : sur certains modèles, l’utilisateur a même le choix entre différentes températures.
Efficace, le mousseur automatique n’est pas sans quelques bémols. Ainsi, en raison de son socle et de son bol, cet appareil s’avère un peu plus encombrant que les modèles précédents. Il exige par ailleurs des précautions particulières au moment du nettoyage. En effet, même lorsque ses éléments lavables se démontent, il passe rarement au lave-vaisselle. Enfin, l’émulsionneur automatique est un appareil plutôt onéreux, surtout si on souhaite profiter d’un modèle de qualité, comme le Milkloud d’Arendo ou le Senseo Milk Twister de Philips.
Avantages
- stable
- facile à utiliser
- rapide
- peut chauffer le lait
Inconvénients
- encombrant
- nettoyage à la main
- cher
Le mousseur à lait à induction
Encore plus performant que les modèles automatiques classiques, ce type de mousseur à lait utilise la même technologie que les plaques de cuisson à induction. Il permet ainsi de chauffer le lait encore plus rapidement, tout en économisant de l’énergie et en respectant avec précision la température souhaitée grâce à ses capteurs intégrés. De plus, une fois la mousse de lait réalisée, l’appareil s’éteint automatiquement, ce qui évite d’avoir à le surveiller lorsqu’il est en marche. Les mousseurs à lait à induction se composent d’une unité chauffante, incluse dans la partie inférieure de l’appareil, et d’un récipient à lait. Celui-ci est en général amovible afin de faciliter le nettoyage.
Parmi les modèles à induction les plus populaires, on peut citer le Severin SM 3582 ou encore le Tchibo Cafissimo 303081. Leur principal inconvénient ? Leur prix plutôt élevé.
Avantages
- facile à utiliser
- rapide
- très précis
- peu énergivore
- peut chauffer le lait
- extinction automatique
Inconvénients
- encombrant
- cher
Mousseur manuel : petit prix, laborieux, mais toujours fiable
Les mousseurs à lait manuels ont la particularité de faire appel à la force de vos poignets. D’ordinaire, ces appareils prennent la forme d’un récipient, similaire en apparence à une bouilloire en acier inox. À l’intérieur se trouve une passoire ou un tamis intégré au récipient. Une poignée à travers le couvercle permet d’actionner cette passoire de haut en bas et ainsi de produire une émulsion. Il vaut mieux privilégier des matériaux thermorésistants, de façon à pouvoir faire directement chauffer le lait dans l’émulsionneur.
Voici la marche à suivre :
- Verser le lait dans le récipient
- Faire chauffer le tout sur la cuisinière
- Actionner le tamis entre trois et cinq minutes
Le mouvement du tamis crée de minuscules bulles d’air à l’intérieur du lait. Plus il y en aura, plus la mousse sera onctueuse. Comme on le devine, la manipulation d’un mousseur manuel n’a rien d’une opération à cœur ouvert, mais en dépit de sa simplicité, elle demande des poignets endurants et un estomac patient.
Naturellement, les mousseurs manuels ont l’avantage de leur petit prix, souvent en deça de vingt euros, et permettent, quitte à solliciter vos muscles, de produire une mousse dense et ferme. Autre avantage : les mousseurs manuels étant dépourvus de composants électriques, on peut les nettoyer directement à la main ou au lave-vaisselle. C’est notamment le cas du Bodum Latteo.
Bodum Latteo !
Non, inutile de répéter Bodum Latteo en pointant votre appareil sur votre brique de lait : Bodum Latteo n’est pas le nom d’un sortilège, mais bien le plus connu et le plus populaire des modèles de mousseur manuel.
Points forts
- bon marché
- écoresponsable
- pas de composants électriques
- entretien facile
Points faibles
- solution lente et laborieuse
Quand on tient à pouvoir laper sa mousse de lait tous les jours, et tant qu’on y est, plusieurs fois par jour, il est nettement préférable d’opter pour un modèle automatique.
Bâton mousseur à piles : petit prix, faible efficacité
Avec le mousseur électrique à pile, vous pouvez enfin remiser votre huile de coude au placard. Ici, il suffit d’appuyer sur un bouton pour que le fouet s’enclenche. Petit, pratique et bon marché, ce modèle de mousseur pèche toutefois par sa grande fragilité et sa durée de vie souvent très courte. Ce n’est pas tout : il faut remplacer la pile régulièrement et, plus épineux, s’en rappeler au moment de faire les courses.
Voici la marche à suivre :
- faire chauffer le lait
- verser dans un récipient séparé
- plonger le mousseur au fond et l’y maintenir
- appuyer sur le bouton entre 3 et 5 minutes
Bref, rien de sorcier ici non plus. Toutefois, faut-il le rappeler, un mousseur de ce type ne fonctionnera pas sans récipient séparé. N’aspergez donc pas le lait sur votre émulsionneur en espérant produire ainsi de la mousse !
Le mousseur de lait à pile est la variante la moins chère. On trouve ainsi des modèles à moins de cinq euros. Il est particulièrement compact et se nettoie très facilement. Notre recommandation ? Le Severin SM 3590.
Quel mousseur à lait pour les professionnels ?
Pour pouvoir proposer un cappuccino ou un café latte de qualité aux clients d’un bar ou d’un restaurant, l’idéal est d’investir dans une machine à café avec buse vapeur. Polyvalente, celle-ci permettra aux professionnels à la fois de réaliser très rapidement tout type de café et de faire mousser le lait tout en le chauffant. Afin de l’utiliser comme mousseur, il suffit de remplir un pichet de lait (en prenant soin de ne pas dépasser la moitié du récipient !), puis de le placer sous la buse.
Avantages de la machine à café à buse vapeur
- polyvalente
- rapide
- adaptée à un usage professionnel
Inconvénients
- onéreuse
Mousseurs à lait : ces critères qui font la différence
Pour trouver le meilleur mousseur, il faut cibler les bons critères. Manuel, à piles ou électrique : quel que soit le type de mousseur envisagé, la prise en main, la facilité d’entretien et bien entendu un prix adapté au budget de l’acheteur restent déterminants. Petit guide pour faire son choix parmi les multiples modèles existants !
La prise en main
Les utilisateurs intéressés par un mousseur à lait manuel, comme le Bodum Latteo, s’attarderont particulièrement sur l’ergonomie. Afin de pouvoir être manipulé facilement, l’appareil doit en effet être bien tenir dans la main. Pour ce qui est du mousseur à pile, veillez à ce que le manche soit antidérapant pour éviter les chutes inopinées dans le récipient plein de lait ! Mieux vaut éviter les mousseurs trop lourds, qui s’avèrent vite fatigants à utiliser… Quant aux utilisateurs qui préfèrent les appareils sur secteur, ils compareront plutôt l’emplacement des boutons, la forme de l’anse ou encore le système d’ouverture du récipient : le couvercle doit se fermer facilement, mais aussi rester bien en place lorsqu’on verse le lait dans la tasse.
La facilité d’entretien
Un mousseur doit être facile à nettoyer, en particulier lorsqu’on l’utilise très régulièrement. Si on cherche un appareil à piles ou électrique, on privilégiera donc un modèle démontable, afin de pouvoir plonger les parties lavables dans l’eau de vaisselle.
Combien coûte un mousseur à lait ?
Le prix des émulsionneurs de lait varie très fortement en fonction du type d’appareil, de sa marque ou encore de sa qualité. Particulièrement abordables, les modèles manuels coûtent entre 15,00 et 25,00 euros seulement. Ils conviennent donc bien aux petits budgets, tout étant largement suffisants pour une utilisation occasionnelle. À peine plus chers, les mousseurs à lait à piles se vendent à partir d’une vingtaine d’euros (pour les appareils de qualité). Quant aux modèles électriques sur pied, ils nécessitent en revanche un petit investissement : les appareils de milieu de gamme coûtent environ 70,00 euros. Enfin, il faut compter entre 50,00 et 150,00 euros pour pouvoir s’offrir un mousseur de lait à induction. Découvrez ce qu’affiche le grand gagnant de notre comparatif !
Critères spécifiques aux mousseurs électriques et à induction
Très variés, les mousseurs électriques et à induction ne rendent pas tous les mêmes services et ne possèdent pas tous les mêmesoptions. Zoom sur les principaux points à étudier pour sélectionner un bon modèle, qu’on lorgne sur le WMF Lono Milk & Choc ou qu’on rêve du Nespresso Aeroccino.
La capacité
Buveur solo ou famille accro ? Les mousseurs électriques ou à induction permettent parfois de préparer de grandes quantités de lait. Afin de choisir l’appareil le mieux adapté à ses besoins, il faut donc tenir compte de sa capacité. Les récipients des plus petits mousseurs peuvent accueillir entre 100 et 200 millilitres de lait. Ils sont parfaitement suffisants pour préparer du cappuccino ou du latte pour une ou deux personnes. En revanche, à partir de trois buveurs réguliers, il vaut mieux se tourner vers un modèle plus généreux (entre 400 et 500 millilitres). Certains mousseurs de très grande capacité peuvent même contenir jusqu’à un litre de liquide !
Bon à savoir
Une fois transformé en mousse, le lait double pratiquement de volume ! Une raison de plus d’être attentif aux questions de quantité, que ce soit en choisissant son mousseur ou en le remplissant…
La durée d’émulsion
Si les mousseurs électriques et à induction sont toujours plus rapides que les appareils manuels, il existe tout de même des variations d’un modèle à l’autre. Les utilisateurs les plus pressés penseront donc à bien comparer les performances en consultant les tests et les fiches techniques… Avec 100 millilitres de lait, les mousseurs les plus rapides parviennent au résultat souhaité en60 à 90 secondes seulement. Avec une quantité plus importante, il faut compter entre deux et trois minutes avant de pouvoir apprécier son cappuccino.
La température : mousse froide ou chaude ?
Deux-en-un, de nombreux mousseurs électriques sont capables de réchauffer le lait avant de le faire mousser, contrairement aux appareils manuels ou à piles. Les utilisateurs qui n’apprécient pas la mousse froide auront donc tout intérêt à les privilégier. Et pour plaire aux buveurs les plus exigeants, certains mousseurs haut de gamme proposent mêmes différents niveaux de réglage, allant du tiède au bien chaud.
Le design et l’encombrement
Un mousseur agréable à utiliser est aussi un appareil esthétique et facile à ranger dans sa cuisine. Ici, tout dépend entièrement des goûts de l’utilisateur ainsi que de la place dont il dispose. Afin de satisfaire le plus grand nombre, les modèles électriques et à induction se déclinent dans de multiples variantes de couleurs, de formes et de dimensions. Ceux qui apprécient avant tout la sobriété choisiront par exemple un mousseur en acier inoxydable : classique et moderne à la fois, il se fondra dans tous les décors. Les fans de design, eux, n’hésiteront pas à opter pour un modèle plus audacieux, vivement coloré : en rouge, en jaune ou en bleu vif, le mousseur deviendra un véritable objet décoratif !
Les petits extras qui facilitent la vie
Certains mousseurs à lait sophistiqués possèdent de petits plus parfois très appréciables. À la fois pratique et sûr, l’arrêt automatique dispense l’utilisateur d’avoir à surveiller l’appareil lorsqu’il est en marche : grâce à cette option, pas de risque de lait brûlé ni de débordement !
Sur les appareils haut de gamme, le réglage de la température séduira à coup sûr les buveurs de cappuccino exigeants, qui pourront ainsi se concocter une mousse personnalisée. Polyvalents, les mousseurs à température réglable permettent de réaliser d’autres boissons lactées : lait chaud au miel, chocolat maison…
La protection anti-surchauffe, elle, garantit la parfaite sécurité de l’appareil et de ses utilisateurs. Enfin, le revêtement antiadhésif empêche le lait d’accrocher au fond du récipient, pour un appareil plus facile à nettoyer.
La crème de la crème : le secret de la mousse suprême
Pour tirer le meilleur de son nouveau mousseur, il faut savoir l’utiliser, mais aussi bien sélectionner son lait et, en fonction de l’appareil, choisir la bonne température.
Lait entier, homogénéisé ou végétal
Nourrisant et riche en goût, le lait entier est l’option idéale pour obtenir une mousse vraiment gourmande. C’est aussi le choix le plus classique, qui permet de retrouver chez soi la saveur découverte au café du coin. Également bien adapté mais pas indispensable, le lait homogénéisé garantit un résultat stable en empêchant la séparation des matières grasses.
Enfin, les laits de soja, de riz ou d’amande permettent aux personnes véganes ou intolérantes au lactose de s’accorder le plaisir d’un cappuccino aussi délicieux que nutritif.
La teneur en matières grasses
La teneur en matière grasse du lait a une influence sur le goût de la mousse : si elle est réduite, la saveur sera moins intense. En revanche, elle n’a pas d’importance pour ce qui est d’obtenir une mousse légère, ferme et onctueuse. En réalité, le lait idéal doit avant tout posséder une quantité suffisante de protéines. La bonne proportion : 3,3 %. En dessous, la mousse risque d’être trop liquide et de s’effondrer très rapidement… Quel que soit le type de lait choisi, la quantité de protéines est indiquée sur l’emballage sous les valeurs nutritives moyennes.
La température maximale
Que l’on fasse chauffer son lait sur une plaque ou qu’on utilise un mousseur électrique ou à induction, il est primordial de bien choisir la température. L’idéal pour une mousse réussie : 60 °C, ni plus ni moins.
Les critères pour une mousse parfaite !
La mousse de lait idéale se reconnaît à quatre critères :
- Elle est crémeuse mais sans être trop liquide.
- Bien que ferme, elle est onctueuse plutôt que solide.
- Homogène, elle ne contient pas trop de bulles d’air !
- Malgré tout, elle se tient bien et ne retombe pas trop vite, y compris quand on patiente un peu avant de la déguster.
Le test du biscuit
Vous ne savez pas ce que vaut votre préparation ? Ce test tout simple permet de s’assurer que la mousse de lait a une bonne consistance. Pour le réaliser, il suffit de placer un biscuit sur la mousse : s’il s’enfonce, c’est qu’elle manque de fermeté. En revanche, si le biscuit tient en place, c’est le signe que la mousse est réussie.
Mousse de lait ratée : quelles astuces pour l’éviter ?
Trop solide ou au contraire bien trop liquide… : même avec un appareil performant, la mousse de lait peut rater. Unemousse trop ferme est souvent le résultat d’un lait chauffé à trop haute température. Pour faire mieux la prochaine fois, il suffit donc en général de régler le mousseur électrique sur 60 °C au maximum. La mousse ne tient pas ? La première chose à faire est de vérifier que le lait utilisé contient suffisamment de protéines. Si c’est bien le cas, une seule solution : utiliser le mousseur un peu plus longtemps pour parvenir à une consistance ferme !
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