Crème solaire Conseil d'achat: Comment choisir le bon produit
- L’essentiel en bref
- Les crèmes solaires prolongent la durée d’autoprotection de notre peau, en fonction du type de peau, du facteur de protection solaire (FPS) indiqué.
- Outre les rayons UV-B qui agissent en surface, il y a aussi les rayons UV-A qui agissent plus en profondeur. Une crème solaire de qualité doit protéger contre les deux.
- Il existe des produits qui agissent de manière organique (à l’aide de la conversion d’énergie) et des produits qui agissent de manière minérale (par réflexion sur la peau).
- Outre la variante classique en crème, il existe également des laits solaires, des sprays solaires, des huiles solaires, des gels solaires, des rollers solaires et des sticks solaires.
- Il faut faire attention à la mention « résistant à l’eau » sur l’emballage : elle indique uniquement que la moitié du FPS est encore présente après deux séjours de 20 minutes dans l’eau.
- Selon la nature de la peau (grasse, sèche, jeune ou mature), un autre produit de protection solaire convient.
Été, soleil, protection solaire
Avec ses températures agréables, le printemps attire de nombreux amateurs de soleil à l’extérieur – que ce soit sur le balcon, dans le parc ou au bord du lac de baignade. La lumière du soleil n’augmente pas seulement le bien-être général, elle est également nécessaire à la production de la vitamine D vitale, qui participe entre autres à la formation des os ainsi qu’à la création de l’hormone du bonheur, la sérotonine. S’il est vrai que les premiers rayons du soleil invitent à faire le plein de cette chaleur bienfaisante, une exposition excessive au soleil est une contrainte pour la peau qui peut entraîner de graves dommages. En tant que plus grand organe de l’homme, la peau est pratiquement sans défense face aux influences extérieures. En particulier après les mois d’hiver, sa propre protection est réduite, ce qui la rend sensible au rayonnement solaire. Le groupe de travail pour la prévention dermatologique recommande d’appliquer une protection solaire dès dix minutes passées à l’extérieur. La crème solaire protège la peau non seulement des coups de soleil, mais aussi des conséquences à long terme du rayonnement UV, comme le cancer de la peau et le vieillissement prématuré de la peau. Un coup de soleil, qui pour beaucoup fait presque inévitablement partie de l’été, ne doit en aucun cas être pris à la légère. Il peut s’agir d’un danger invisible qui ne développe tout son potentiel qu’au bout de plusieurs années, mais le danger n’en est pas moins présent.
Le soleil – un dangereux élixir de vie
Même si les produits de protection solaire permettent de prolonger la période pendant laquelle on peut s’exposer sans souci au soleil, l’exposition directe au soleil est à consommer avec modération. La protection la plus efficace contre une exposition excessive aux UV est et reste l’évitement du soleil. Toutefois, à moins de vouloir se cacher toute la journée entre ses quatre murs et de prendre des comprimés de vitamine D, une renonciation totale au soleil n’est bien sûr que partiellement possible ou raisonnable.
Les rayons du soleil et leurs effets
Le soi-disant facteur de protection solaire, qui figure sur l’emballage de chaque crème solaire, se réfère en général uniquement à la protection UV-B (l’abréviation UV signifie ultraviolet). Les rayons UV-B à ondes courtes agissent dans les couches supérieures de la peau et font brûler les zones non protégées ; il en résulte donc un coup de soleil. En comparaison, les rayons UV-A à ondes longues sont capables de pénétrer plus profondément dans la peau et d’y détruire le réseau de collagène du tissu conjonctif. Ils travaillent en secret, font vieillir la peau prématurément, favorisent l’apparition de rides ainsi que de taches pigmentaires et sont considérés comme les principaux déclencheurs d’allergies au soleil. À long terme, ils augmentent le risque de cancer de la peau. Une crème solaire efficace offre donc une protection à large spectre, c’est-à-dire qu’elle protège non seulement contre les rayons UV-B, mais aussi contre les UV-A. Cet effet protecteur supplémentaire est reconnaissable à la mention « UVA » encerclée sur l’emballage.
Augmentation du nombre de cancers de la peau en Allemagne
Les rayons UV deviennent dangereux pour la vie lorsqu’ils provoquent une mutation de l’ADN dans les cellules de la peau et un cancer de la peau. Les coups de soleil fréquents ou la fréquentation des solariums multiplient par deux ou trois le risque de développer la maladie. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre de cas de cancer de la peau a considérablement augmenté en Allemagne au cours des dernières décennies. Selon l’Institut Robert Koch, le taux d’incidence a plus que triplé par rapport aux années 1980. Chaque année, on compte environ 170.000 nouveaux cas de formes invasives de cancer de la peau claire. Pour cette forme plus répandue, le pronostic de guérison est plus favorable que pour le cancer de la peau dit noir. L’une des causes non négligeables de ce phénomène est la tendance actuelle à la beauté de la peau bronzée. En outre, l’amincissement de la couche d’ozone, qui constitue une protection naturelle contre les rayons UV, contribue également à l’augmentation du nombre de cancers de la peau.
De la pâleur distinguée au bronzage généreux
La peau brune n’a pas toujours été considérée comme l’idéal. Au siècle dernier, une peau bronzée caractérisait tous ceux qui n’appartenaient pas à la « bonne société », comme les paysans ou les cantonniers. En conséquence, la population aisée accordait une grande importance à une pâleur distinguée. Ce n’est que dans les années 1930 que les riches et les beaux ont commencé à passer plus de temps au soleil. C’est à cette époque, en 1933 plus précisément, que la première crème solaire a été mise au point par la société Delial. Avec l’invention du bikini dans les années 1940, qui s’est accompagnée d’un nouvel idéal de beauté, les coups de soleil sont devenus un problème indéniable, ce qui a incité l’industrie cosmétique à mettre de nouveaux produits de protection solaire sur le marché.
Protection efficace contre les rayons UV
Tout comme chaque personne, chaque type de peau est différent et nécessite une protection solaire différente. En fonction de cela, il faut non seulement choisir l’indice de protection solaire nécessaire, mais aussi le type de filtre du rayonnement approprié, à savoir organique ou minéral.
La protection solaire est une question de type
Pour se protéger elle-même des dommages causés par la lumière, la peau a développé un mécanisme : En cas d’exposition au soleil, elle produit un pigment, la mélanine, qui se manifeste par un bronzage. Jusqu’à un certain point, la peau peut donc se protéger elle-même contre les effets dangereux du rayonnement solaire. Ce temps d’autoprotection représente la durée maximale d’exposition au soleil avant l’apparition de rougeurs. Les peaux claires, qui ne contiennent que de faibles quantités de mélanine, ont un temps d’autoprotection réduit, tandis que les peaux plus foncées peuvent rester plus longtemps au soleil sans protection.
Le dermatologue Thomas Fitzpatrick est à l’origine de la classification en six types de peau différents utilisée aujourd’hui :
Type de peau | Caractéristiques | Durée d’autoprotection |
Type celtique (I) | Peau très claire, cheveux roux à blond clair, yeux bleus, verts ou gris clair, nombreuses taches de rousseur | < 10 minutes |
Type nordique (II) | Peau claire, cheveux blonds à châtains clairs, yeux bleus, verts ou gris, souvent des taches de rousseur partielles | 10 à 20 minutes |
Type mixte (III) | Couleur de peau moyenne, cheveux blond foncé à bruns, yeux bleus, verts, gris ou bruns, peu de taches de rousseur | 20 à 30 minutes |
Type méditerranéen (IV) | Peau brunâtre ou olivâtre, cheveux bruns à noirs, yeux bruns, pas de taches de rousseur | 30 à 45 minutes |
Type foncé (V) | Peau foncée à brun clair, cheveux noirs, yeux bruns, pas de taches de rousseur | Environ 60 minutes |
Type noir (VI) | Peau brun foncé à noire, cheveux noirs, yeux bruns, pas de taches de rousseur | Environ 90 minutes |
Des caractéristiques telles que la couleur des yeux et des cheveux ne sont certes que des indices, mais on peut retenir ce qui suit : Plus la peau est claire, plus elle est sensible aux rayons du soleil. Il convient de noter que la durée d’autoprotection est plus courte lorsque l’indice UV est élevé et que l’environnement est réfléchissant, comme l’eau ou le sable, alors qu’elle est plus longue lorsque la peau est déjà bronzée et que les circonstances sont « normales ». L’autoprotection étant limitée, les produits solaires de soutien sont indispensables. Pour plus de sécurité, il ne faut jamais s’exposer complètement au soleil. L’affirmation selon laquelle la peau est déjà tellement « entraînée » qu’elle n’a plus besoin de crème solaire n’est et ne sera jamais qu’un mythe. En d’autres termes, tout le monde devrait se protéger.
Le facteur de protection solaire : seulement un point de repère ?
Le facteur de protection solaire (en anglais : sun protection factor, SPF) indique combien de temps les utilisateurs peuvent s’exposer au soleil avec le produit de protection sans attraper de coup de soleil. Il convient de noter qu’il ne s’agit que d’une valeur théorique. Les recommandations relatives au facteur de protection solaire (FPS) varient en fonction du type de peau. Les types de peau clairs ont généralement besoin d’un facteur de protection solaire plus élevé. Si le type de peau personnel ne peut pas être clairement identifié, il est toujours plus sûr d’opter pour un indice de protection solaire plus élevé. Plus le facteur de protection solaire est élevé, plus la protection solaire est importante :
- FPS 6 à 10 : faible niveau de protection
- FPS 15 à 25 : niveau de protection moyen
- FPS 30 à 50 : haut niveau de protection
- SPF 50 + : très haut niveau de protection
Le maximum est de 50 et protège à 98 % contre les rayons UV-B ; il n’existe pas de crème solaire avec un FPS de 100. Tout comme un facteur de protection solaire supérieur à 50, la désignation « sunblocker » est inadmissible, car elle fait croire à des faits erronés, à savoir une protection totale, et pourrait inciter les consommateurs à un comportement imprudent. En effet, même les produits de protection solaire dotés d’un facteur de protection solaire très élevé ne peuvent jamais bloquer complètement les rayons UV.
La formule suivante s’applique : Durée d’autoprotection × facteur de protection solaire = durée maximale possible d’exposition au soleil sans coup de soleil avec un indice UV 8. Par conséquent, une durée d’autoprotection de 10 minutes avec l’utilisation d’un facteur de protection solaire 30 donne une exposition au soleil d’environ 300 minutes. Ces recommandations doivent toutefois toujours être prises avec précaution. Pour des raisons de sécurité, il convient donc de n’utiliser qu’environ deux tiers de la durée calculée. La protection contre les UVA devrait en outre être au moins égale à un tiers du facteur de protection solaire indiqué.
L’indice UV
La quantité de protection solaire nécessaire pour notre peau dépend notamment de l’indice UV uniformisé au niveau mondial. Celui-ci décrit la valeur maximale quotidienne du rayonnement UV attendue au sol et varie en fonction de la position du soleil, de la saison et de la latitude. Plus l’indice UV est élevé, plus les niveaux d’exposition sont élevés et plus le risque de coup de soleil est important. Selon une règle générale, l’application d’un produit de protection solaire est indispensable au plus tard à partir du niveau 3. Au cours d’un été typique en Allemagne, l’indice est d’environ 7. Lorsque l’indice atteint 11 ou 12, il faut absolument éviter de rester à l’extérieur.
Filtres organiques vs. minéraux
Les produits de protection solaire contiennent des filtres UV, c’est-à-dire des substances destinées à protéger la peau contre les rayons UV-A et UV-B ou, en tant que filtres à large spectre, contre les deux types de rayons. En principe, on distingue les filtres organiques (chimiques) et les filtres minéraux (physiques). Étant donné que les deux systèmes présentent des avantages et des inconvénients en termes de protection et de tolérance, aucun n’est considéré comme la meilleure alternative.
Protection par conversion d’énergie : filtres UV organiques (chimiques)
La plupart des produits de protection solaire conventionnels utilisent des filtres UV organiques qui sont absorbés par le corps et protègent la peau en transformant les rayons en chaleur, ce qui les rend inoffensifs. Ils se dissolvent bien dans les crèmes solaires et forment un film protecteur invisible sur la peau après l’application. Contrairement aux crèmes solaires avec des filtres minéraux, les produits avec des filtres chimiques doivent être appliqués une demi-heure avant l’exposition au soleil pour qu’ils puissent déployer pleinement leurs effets.
Protection par réflexion : filtres UV minéraux (physiques)
Contrairement aux filtres UV chimiques, les filtres UV minéraux agissent immédiatement. Ils se posent sur la peau pour réfléchir, absorber et diffuser le rayonnement. Ceux-ci n’ont donc pas la possibilité de pénétrer jusqu’à la surface de la peau. L’inconvénient : ils ne pénètrent pas aussi facilement dans la peau et laissent souvent une couche de pigments minéraux blancs, également connus sous le nom d’effet blanc. Pour que la peau n’ait pas l’air d’avoir été enduite de craie après l’application, les fabricants ont réduit la taille des particules à des nanomètres. Parmi les principaux micropigments qui protègent contre les rayons UV, on trouve le dioxyde de titane et l’oxyde de zinc.
En route pour le soleil – avec la bonne protection !
Avant la première exposition au soleil de l’année, vous devez choisir le produit de protection solaire qui vous convient. Le produit de choix doit en tout cas bien adhérer à la peau et présenter une stabilité contre la lumière, l’air et la chaleur. Qu’il s’agisse d’une crème, d’une lotion ou d’un spray, la consistance a une influence décisive sur la décision d’achat. Les ingrédients ou la compatibilité avec les personnes allergiques, la résistance à l’eau et la durabilité des produits de protection solaire sont également des critères importants.
Crème, spray ou huile : la forme d’administration
La base de tout produit de protection solaire est un mélange de graisse et d’eau ainsi que de certaines substances pour obtenir l’effet protecteur souhaité. Selon la composition des matières grasses et de l’eau, les produits existent sous forme de crèmes, de lotions, de sprays, d’huiles, de gels, de rollers ou même de sticks. En principe, il est important que les produits se frottent bien et laissent un film transparent et non collant. En outre, les produits ne doivent pas déposer de film gras sur la peau ni la dessécher. Nous donnons un aperçu des différents types de produits de protection solaire :
Crème solaire
Ce grand classique parmi les produits de protection solaire est très visqueux, ce qui le rend difficile à étaler. Résultat : un film blanc et collant sur la peau. La poussière ou le sable s’accumulent rapidement sur cette couche. Mais comme la crème solaire reste en même temps plus longtemps sur la peau, elle est plus sûre et convient donc particulièrement bien aux enfants. En outre, elle a généralement un indice de protection solaire plus élevé que le gel ou le spray, car sa composition grasse lie mieux les substances. La teneur plus élevée en matières grasses protège la peau contre le dessèchement, c’est pourquoi la crème solaire est recommandée pour les peaux légèrement sèches. Les personnes à la peau grasse devraient toutefois plutôt s’abstenir d’en utiliser ; elles laissent en effet souvent une brillance.
Lait solaire
Le lait solaire liquide, également connu sous le nom de lotion solaire, est beaucoup plus facile à appliquer sur la peau grâce à sa texture légère, due à sa teneur plus élevée en eau. Le lait solaire laisse une sensation agréable sur la peau, sans aucun film gras. Lors des vacances à la plage, les enfants sont particulièrement heureux de voir la crème solaire, qu’ils considèrent plutôt comme une gêne, pénétrer rapidement, car ils ont ainsi plus de temps pour se baigner. Grâce aux substances de soin qu’il contient, il assure une hydratation intense et convient à tous les types de peau. L’inconvénient du lait solaire est sa protection plus faible – d’une part en raison de l’indice de protection solaire plus faible, qui ne dépasse généralement pas 30, et d’autre part en raison de la couche plus fine qui se perd plus facilement.
Spray solaire
Le spray solaire s’applique facilement et se répartit de manière très uniforme. Comme il ne laisse pas de film gras, il convient à tous les types de peau. Même les zones du corps difficiles d’accès sont facilement accessibles avec les sprays en flacon-pompe. Les parents de jeunes enfants apprécient particulièrement le fait que l’application soit très rapide et que tout le corps soit couvert de protection solaire en un clin d’œil. Le spray aérosol est une forme de spray spéciale dont la tête de pulvérisation produit un brouillard transparent qui s’évapore rapidement au vent et laisse une légère brillance sur la peau. Outre la protection contre les UV, le spray offre également un rafraîchissement agréable.
Huile solaire
Les personnes qui souffrent d’une peau sèche ou sensible devraient opter pour une huile solaire qui forme un film protecteur sur la peau. L’huile solaire est particulièrement facile à étaler et procure une sensation de douceur veloutée. Comme elle ne contient généralement pas de parfum ni de conservateurs, elle est particulièrement bien tolérée par les personnes allergiques, les bébés et les jeunes enfants. En raison du film d’huile, la transpiration peut toutefois augmenter, ce qui peut être désagréable. Les produits à base d’huile sont peu adaptés aux types de peau sujets aux impuretés ou à l’acné de Majorque (vésicules et papules qui démangent au soleil), car ils peuvent entraîner une obstruction des pores. En raison de l’indice de protection solaire plus faible, la peau devrait toutefois être au moins pré-bronzée.
Gel solaire
Pour les types de peau qui ont tendance à avoir des impuretés, il est conseillé d’utiliser un gel solaire non gras à base d’eau. Il est moins gras sur la peau, s’étale facilement, pénètre rapidement et a un effet rafraîchissant. En règle générale, il est incolore et ne laisse donc pas de résidus blancs et collants sur la peau. Il existe également des gels solaires avec un indice de protection plus élevé, comme 30 ou 50. Autre avantage, notamment pour les sportifs : un gel solaire résiste à la transpiration. Certes, il pénètre mieux dans la peau, mais les peaux sensibles peuvent s’en trouver irritées. La texture gel est également plutôt déconseillée aux personnes ayant une peau très sèche.
Trottinette solaire
La protection solaire est également très facile à doser et à répartir avec un rouleau solaire. Il pénètre rapidement et ne colle pas. Les roll-ons conviennent particulièrement bien pour rendre l’application de crème solaire plus intéressante pour les enfants. Ils permettent par exemple de dessiner des motifs sur la peau. Ils sont en outre parfaitement adaptés aux petites mains des enfants, qui peuvent ainsi appliquer eux-mêmes une partie de la crème, sans avoir les mains collantes. Grâce à l’absence de nanoparticules et de parfum ainsi qu’à son soin hydratant, un roll-on convient également à la peau délicate du visage et ne coule pas dans les yeux comme d’autres produits. En outre, il marque des points avec un indice de protection solaire très élevé.
Crayon solaire
Un stick solaire fonctionne de la même manière qu’un rouleau. Il permet également d’appliquer très facilement le produit de protection solaire. Un stick solaire est également disponible avec un indice de protection solaire de 50+. Comme il peut être appliqué ponctuellement, il convient particulièrement bien aux zones sensibles comme le nez, le contour des yeux, les oreilles, les épaules ou le décolleté, qui sont souvent oubliées lors de l’application de la crème. L’application doit avoir lieu au moins 15 à 20 minutes avant l’exposition au soleil. Même en cas d’applications répétées, l’écran solaire reste totalement invisible, hydrate la peau et la protège des radicaux libres grâce à ses antioxydants, comme la vitamine E.
Pour que la protection ne rende pas malade : les ingrédients
Outre l’eau et diverses substances photoprotectrices, les produits de protection solaire contiennent des acides gras, des di- et triacylglycérides, des alcools gras, des huiles de silicone, de la glycérine ou du propylèneglycol, c’est-à-dire des humectants, ainsi que des antioxydants comme la vitamine E. Les autres composants servent de solvants pour les filtres UV, pour les propriétés d’écoulement nécessaires, c’est-à-dire d’épaississants, ou encore pour l’empreinte de la marque par le parfum. Étant donné que la crème solaire entre inévitablement en contact avec la peau et que celle-ci n’est pas imperméable, mais absorbe en partie les ingrédients par les pores, nous devrions leur accorder l’attention nécessaire. Après tout, nous voulons nous protéger avec la crème solaire et ne pas nous rendre malades.
Au début de la vague verte, les crèmes solaires ont été accusées de contenir des substances dangereuses, qui augmentent notamment le risque de cancer et provoquent des allergies. Lorsque des substances chimiques nocives pénètrent dans l’organisme par la peau, elles surchargent rapidement les organes responsables de la détoxication, plus précisément le foie, les reins et l’intestin. Il convient d’éviter en particulier les ingrédients suivants, qui sont devenus plutôt rares, mais que l’on trouve encore en partie dans la production :
- L’oxybenzone : Cet ingrédient est même interdit à Hawaï, car il nuit aux coraux. Outre l’environnement, le système hormonal humain souffre également de l’œstrogène artificiel.
- Octinoxate : ce perturbateur endocrinien peut entraîner un dysfonctionnement du système reproducteur et éventuellement avoir des effets négatifs sur la thyroïde.
- L’avobenzone : Cette substance provoque souvent des irritations cutanées, car des stabilisateurs doivent être ajoutés pour qu’elle puisse exercer son action.
- Palmitate de rétinyle : ce puissant antioxydant produit des radicaux libres sous l’effet de la lumière du soleil, soit exactement l’inverse de ce que nous recherchons dans les antioxydants.
Des concentrations élevées d’alcool peuvent entraîner un dessèchement, voire une irritation de la peau. De même, les parfums n’ont rien à faire dans les produits de protection solaire, car ils se décomposent sous l’effet des rayons UV et peuvent avoir un effet phototoxique. Les conséquences en sont les suivantes : Démangeaisons, éruptions cutanées, allergie au soleil. Pourtant, il est difficile de trouver des produits de protection solaire qui ne sont pas parfumés et qui utilisent en même temps de bons filtres UV.
La grande peur des petites particules : Les nanoparticules dans les crèmes solaires
Un indice de protection solaire plus élevé s’accompagne d’une plus grande quantité de substances protectrices et donc d’une plus grande probabilité de résidus sur la peau. Les filtres minéraux comme l’oxyde de titane donnent aux crèmes solaires leur couleur blanche typique. La solution : les microplastiques. Mais ce plastique synthétique est également un sujet de discussion brûlant pour les produits de protection solaire. Mais les nanoparticules – c’est ainsi que l’on appelle les particules de moins de 100 nanomètres – peuvent-elles réellement causer des dommages dans les crèmes solaires ? Sous leur forme nanométrique, les particules sont surtout inquiétantes lorsqu’elles sont inhalées. De nombreux consommateurs craignent qu’elles ne traversent la peau et se répandent dans le corps, où elles s’accumulent dans les organes, provoquent le cancer ou endommagent le système nerveux. Les nanoparticules ne pénètrent toutefois pas dans le corps par une peau intacte. Et même si elles parvenaient dans le sang via une peau préalablement endommagée ou lésée, aucun risque pour la santé n’est à craindre, du moins selon le Nanoportal du ministère de la consommation du Bade-Wurtemberg. Depuis 2013, tous les produits cosmétiques contenant des nanoparticules doivent en outre être notifiés à la Commission européenne et mentionnés sur les emballages.
Tolérance cutanée en cas d’allergie : les peaux sensibles sont sélectives
Les personnes qui souffrent d’une peau sensible ou qui sont sujettes aux allergies doivent éviter les ingrédients irritants. Dans ce cas, il est important de tenir compte des particularités de sa propre peau. L’allergie solaire est le plus souvent une allergie de contact, c’est-à-dire qu’elle est déclenchée par la combinaison des substances contenues dans la crème solaire et des rayons UV. Les symptômes se manifestent généralement dans le dos, sur les bras, les mains, le décolleté et les jambes, sous forme de boutons, de pustules ou d’acné, d’inflammation, d’irritation ou de rougeur, de démangeaisons ou d’eczéma. Pour les peaux facilement irritables, il est donc conseillé d’utiliser des crèmes solaires à base d’ingrédients naturels, car elles sont particulièrement bien tolérées et ne contiennent généralement pas de filtres UV chimiques. Si la peau est sensible aux influences extérieures ou si elle a tendance à développer des allergies liées au soleil, comme l’acné de Majorque, il est également important d’acheter des produits sans parfum, sans parabène et sans colorant. Il existe désormais des crèmes solaires spéciales pour les personnes allergiques.
Bien protégé avec une protection solaire naturelle
La plupart des fabricants s’efforcent aujourd’hui de mettre sur le marché des crèmes solaires durables et respectueuses de l’environnement. Pour être plus naturelles, elles doivent contenir le moins possible d’ingrédients douteux comme les nanoparticules. Pour cela, on utilise surtout des filtres minéraux, car ils ne contiennent surtout pas de substances à effet hormonal. Pour les femmes enceintes, les femmes qui allaitent et les enfants, ainsi que pour les personnes à la peau sensible ou allergiques, les crèmes solaires naturelles sont le premier choix. En renonçant aux filtres chimiques et aux microplastiques ainsi que, en règle générale, aux parabènes et aux silicones, elles préservent en outre l’environnement.
Attention aux promesses : La résistance à la transpiration et à l’eau
De nombreux fabricants vantent les mérites de leurs crèmes solaires en affirmant qu’elles sont résistantes à l’eau. En réalité, il ne s’agit que d’une astuce de vente. Un produit ne peut être déclaré résistant à l’eau que si la moitié de l’indice de protection solaire est encore mesurable après deux séjours de 20 minutes dans l’eau. Si les fabricants indiquent « extra résistant à l’eau » sur l’emballage d’un produit de protection solaire, celui-ci doit toujours fournir la moitié de la protection après quatre baignades de 20 minutes chacune. Les crèmes solaires résistantes à l’eau ne font donc que retarder l’élimination de la protection en contenant des ingrédients tels que de la cire, de l’huile ou des polymères. Comme elles sont néanmoins lavables, l’application d’une nouvelle crème reste obligatoire.
La mention « résistant à l’eau » ne doit pas être confondue avec l’indication « Wet Skin », qui se réfère uniquement à la pénétration des crèmes sur une peau mouillée. Si elles contiennent en plus la mention « résistant à la transpiration » ou « anti-transpirant« , la protection solaire est maintenue même en cas de forte transpiration.
Quelle est la durée de conservation des produits de protection solaire ?
Si le produit est exposé à des conditions extrêmes telles que la chaleur, la stabilité de la formule de protection peut en souffrir. En cas d’exposition directe au soleil, que ce soit dans la voiture ou à la plage, la durée de conservation de la crème solaire expirerait déjà après quelques semaines. La glacière ou l’ombre sont de meilleurs endroits pour la conserver, car les basses températures ne laissent guère de chance aux bactéries et protègent les huiles contenues dans la crème. Pendant l’hiver, la crème solaire doit idéalement être conservée à la cave ou au réfrigérateur. Si elle présente une odeur inhabituelle ou des changements de consistance importants (friable, solide, aqueuse) ou des décolorations, il vaut mieux la jeter. Des bactéries nocives pour la peau peuvent s’être développées.
Pour une durée de conservation plus longue, il est également important de toujours garder le bouchon du tube propre et d’entrer le moins possible en contact avec celui-ci.De nombreux consommateurs se demandent s’ils peuvent réutiliser la crème solaire même après leurs dernières vacances ou s’ils doivent plutôt la jeter. Les produits solaires peuvent-ils être périmés ? Comme la plupart des autres produits cosmétiques, les crèmes solaires se conservent environ 30 mois à partir de la date de fabrication, sans être ouvertes, si aucune date limite d’utilisation optimale n’est indiquée – du moins tant qu’elles sont stockées dans un endroit frais et sec. Après ouverture, elles doivent être utilisées dans les douze mois, comme la plupart des produits de soin de la peau, comme le montre le symbole du pot ouvert et la mention « 12 M ». Jusqu’à cette date, l’efficacité n’a pas diminué. Mais en général, les filtres UV se décomposent progressivement après l’ouverture, de sorte que le produit de protection solaire s’affaiblit peu à peu.
La protection solaire adaptée à chaque peau
Le choix d’un produit solaire approprié ne dépend pas seulement des préférences personnelles, mais aussi du type de peau. Alors que les peaux normales peuvent pratiquement tout supporter, les personnes à tendance grasse, sèche ou sensible doivent être prudentes dans leur choix.
Léger, matifiant, apaisant : protection solaire pour les peaux grasses et impures
Les personnes qui souffrent d’une peau grasse et sujette aux impuretés ne souhaitent souvent pas l’encombrer d’un soin supplémentaire afin de ne pas stimuler davantage la production de sébum. La protection solaire reste néanmoins un must. Comme l’exposition excessive au soleil dessèche la peau, celle-ci a besoin d’être hydratée. Dans le cas contraire, les glandes sébacées produiraient trop de sébum, ce qui pourrait entraîner encore plus d’imperfections cutanées. En cas de déshydratation, les couches extérieures de la peau se durcissent, ce qui rend le nettoyage plus difficile et finit par bloquer les pores. Plus la crème solaire est grasse et lourde, plus les problèmes de peau sont probables. Le produit de protection devrait donc être à base d’eau. Un gel solaire dont la texture légère est à peine perceptible, qui pénètre rapidement et qui marque des points avec un effet rafraîchissant, est particulièrement recommandé. En revanche, les personnes à la peau grasse sont moins bien conseillées avec une huile solaire, car les pores produisent déjà trop de sébum. Il est important de choisir des produits sans comédogènes, car ceux-ci favorisent les impuretés. Les produits contenant des ingrédients tels que l’huile de coco et l’huile de pépins de raisin ainsi que des concentrations élevées d’alcool ne sont pas recommandés.
Ne pas oublier de le faire : Visage et lèvres
Pour les zones sensibles et plutôt délicates comme le visage, il existe des crèmes solaires spéciales qui sont particulièrement légères et ne laissent pas de sensation huileuse sur la peau. Les lèvres ont également besoin d’une protection contre les UV. Il existe pour cela des baumes à lèvres spéciaux avec un facteur de protection solaire.
Il existe désormais des crèmes et des émulsions solaires spécialement conçues pour les peaux grasses ou impures, qui peuvent à la longue améliorer l’aspect de la peau. Elles contiennent souvent, outre des extraits destinés à réguler la production de sébum, des substances actives ayant un effet matifiant. Ces produits pénètrent très rapidement et ne brillent pas sur la peau après l’application de la crème. Des ingrédients apaisants atténuent en outre les inflammations. Comparables à une crème de jour légère, ils hydratent la peau sans obstruer les pores. En outre, ils ont un effet antioxydant, c’est-à-dire qu’ils protègent la peau des radicaux libres (provoqués par les rayons UV) qui contribuent au vieillissement de la peau.
A protéger tout particulièrement : les peaux sèches et sensibles
La peau est sèche, parfois squameuse, tiraille, est souvent rêche et cassante au toucher ou démange ? Dans ce cas, la barrière protectrice de la peau est altérée et il est nécessaire d’utiliser un produit de protection solaire qui hydrate la peau en profondeur. Les bains de soleil mettent encore plus à l’épreuve la peau sensible, car ils la dessèchent et provoquent des rougeurs ou des tiraillements. L’utilisation du mauvais produit peut provoquer des irritations ou des inflammations. Une protection solaire spéciale pour peaux sensibles est donc inévitable.
Pour lutter contre le dessèchement de la peau, il convient d’utiliser des huiles nourrissantes comme l’huile d’olive ou l’argousier, des extraits d’aloe vera ou de la glycérine. Ces substances refroidissent les zones de démangeaisons et reconstituent les réserves d’hydratation. Le dioxyde de titane et l’oxyde de zinc ont également un effet doux et protecteur. L’acide hyaluronique peut en outre très bien retenir l’eau. Dans tous les cas, il est important que le produit ne contienne ni parfum, ni colorants, ni conservateurs et, tout bien considéré, si possible aucun produit chimique ou parabène. Les produits de protection solaire doivent pénétrer rapidement et être aussi légers que possible sur la peau. Souvent, les produits appropriés portent la mention « pour peaux sensibles » ou « sensitif ». Si ces mentions sont imprimées, les consommateurs peuvent être sûrs qu’elles contiennent des ingrédients adaptés aux peaux sensibles.
Une protection solaire douce pour la peau délicate des enfants
De nombreux parents se demandent à quoi ils doivent faire attention lorsqu’ils utilisent des produits de protection solaire pour enfants. Peut-on appliquer de la crème solaire sur les bébés ? Les enfants de moins de trois ans devraient être totalement tenus à l’écart du soleil ou du moins protégés par des vêtements et un chapeau, car les mécanismes d’autoprotection des yeux et de la peau ne sont pas encore complètement développés. La peau délicate et sensible des bébés nécessite des soins particuliers avec un indice de protection solaire très élevé (idéalement 50+). Toutefois, ils ne devraient pas utiliser de produits solaires avant l’âge d’un an, car ceux-ci peuvent obstruer les pores, ce qui empêche le rafraîchissement nécessaire. Les crèmes solaires pour bébés et jeunes enfants ne se distinguent pas seulement par leur indice de protection solaire, mais aussi par leurs ingrédients. Elles sont sensibles, grasses ou hydratantes et, pour la plupart, exemptes de substances chimiques. Elles ne doivent contenir ni parfum, ni colorants, ni conservateurs et si possible pas d’alcool.
Les produits de protection solaire pour bébés sont entre autres résistants à l’eau pendant une longue période et particulièrement bien tolérés par la peau, afin de protéger la peau sensible au soleil des enfants contre les rayons UV lorsqu’ils barbotent. Les produits à protection immédiate, c’est-à-dire sans temps d’action prolongé, sont recommandés. Très important : ne pas oublier d’appliquer de la crème, au moins toutes les deux heures et toujours après la baignade. Le produit doit s’étaler le plus facilement et le plus uniformément possible sur la peau. En outre, il doit être absorbé rapidement, car les enfants ne sont pas très patients. Le format spray est particulièrement adapté aux enfants. Pour signaler à la progéniture que l’application de la crème peut être un plaisir, les produits sont également disponibles dans un design gai pour enfants.
Crème solaire avec soin anti-âge
Pour préserver la fraîcheur et l’éclat de la jeunesse de la peau, il est conseillé de commencer très tôt à appliquer des soins appropriés. Comme les rayons UV entraînent un vieillissement prématuré de la peau, une protection solaire adaptée est indispensable pour les peaux matures. Il est recommandé d’utiliser des lotions contenant des complexes anti-âge et des ingrédients tels que l’acide hyaluronique, l’huile de camélia et les vitamines E et C antioxydantes, qui luttent contre le processus de vieillissement en apportant plus de tonus. Il est également important que la protection solaire hydrate suffisamment la peau. Cela permet en effet d’éviter les rides dites de sécheresse.
Conseils sur le thème de la protection solaire
Il ne suffit pas de choisir le bon produit de protection solaire, il faut aussi faire attention à ce que l’on fait après l’exposition au soleil :
- En principe, il faut éviter le soleil à midi.
- C’est justement au bord de l’eau qu’il est important de choisir un indice de protection solaire élevé, car le risque de coup de soleil y est accru.
- Dans la plupart des cas, les vêtements protègent efficacement du soleil. Mais attention : les vêtements clairs ou en coton léger laissent passer une grande partie des rayons du soleil.
- Étant donné que même à l’ombre, environ la moitié des rayons UV pénètrent jusqu’au corps, une protection solaire est également nécessaire dans ce cas.
- Les yeux ont également besoin d’une protection. Les lunettes de soleil doivent bloquer à la fois les rayons UV-A et les rayons UV-B. Les lunettes de soleil ne doivent pas être portées par les enfants.
- Dès les premiers signes d’un coup de soleil, c’est-à-dire une rougeur ou une sensation de tiraillement, vous devez immédiatement interrompre votre exposition au soleil afin de ne pas endommager votre peau à long terme.
- Après le bain de soleil : comme la peau est épuisée après une longue journée au soleil, il est recommandé de l’aider avec des produits hydratants, appelés produits après-soleil ou aussi produits apre-soleil. Les lotions rafraîchissantes contenant des ingrédients tels que la glycérine, le panthénol, l’aloe vera et l’allantoïne laissent une sensation agréable sur la peau et permettent de se détendre.
Donner le bon dosage : Mieux vaut trop que pas assez
Une fois la bonne crème solaire trouvée, il s’agit de l’appliquer correctement. De nombreux utilisateurs utilisent la crème solaire avec parcimonie, bien moins que la quantité recommandée de deux milligrammes par centimètre carré de peau. Pour le corps entier d’un adulte de taille moyenne, il est recommandé d’utiliser environ 40 millilitres ou au moins trois cuillères à soupe de crème solaire. Par conséquent, un emballage standard d’une contenance de 200 millilitres devrait être utilisé après cinq applications. La devise est la suivante : mieux vaut trop que pas assez. En appliquant généreusement, on est sûr de ne pas se tromper.
N’oubliez pas non plus d’appliquer de la crème sur les zones que vous avez tendance à négliger, comme le nez, les oreilles et le dos des pieds, ainsi que sur la tête si vous êtes chauve. Il est nécessaire d’en remettre au moins toutes les deux heures ou après une transpiration accrue ou un bain. Il ne faut toutefois pas croire à tort que la protection solaire se prolonge en cas d’application répétée. En d’autres termes, l’application d’un FPS 50 deux fois par jour n’équivaut pas à une protection d’un FPS 100.