Détecteur de fumée Conseil d'achat: Comment choisir le bon produit
- Essentiel en bref
- Les détecteurs de fumée jouent un rôle essentiel dans la prévention des incendies.
- La loi encadre très strictement les détecteurs homologués, mais également les personnes à qui il incombe de les acheter, de les installer et de les entretenir.
- Pour une sécurité optimale, il est très utile de se renseigner sur les certifications affichées par le détecteur de fumée. Ainsi, le marquage CE et la norme européenne NF EN 14604 sont des gages de qualité et de fiabilité.
- Ce n’est pas tout de se procurer un détecteur de fumée, encore faut-il l’installer correctement : au plafond ou en hauteur, à l’écart des sources ordinaires de vapeur et de fumée (salle de bain, cuisine).
- Les détecteurs de fumée ioniques sont à proscrire définitivement. En effet, ils présentent un risque pour la santé du fait de sa composante radioactive.
- Les détecteurs optiques ne présentent aucun danger car ils s’appuient sur le faisceau d’une diode électroluminescente et son changement de trajectoire en présence de fumée.
Nos conseils pour s’équiper du bon détecteur de fumée
En 2017, l’incendie de la tour Grenfell a choqué l’Angleterre en causant la mort de 79 personnes à la suite de l’explosion d’un réfrigérateur. Trente minutes auront suffi pour que le feu se propage à tout l’immeuble. Après enquête, il est apparu que ce drame aurait largement pu être évité si les dispositifs de sécurité incendie n’avaient pas été sacrifié au nom du profit. En France, on dénombre chaque année plus de 250 000 incendies domestiques. Cela équivaut à un départ de feu toutes les deux minutes. Ces incendies peuvent être provoqués par un court-circuit, une fuite de gaz, un radiateur installé près d’un rideau ou encore une cigarette mal éteinte.
C’est à partir de ce constat alarmant que l’État a décidé de rendre obligatoire l’installation d’un détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF) dans tous les foyers. Cet appareil permet de détecter la fumée provoquée par un incendie et d’alerter les occupants en émettant un signal sonore très fort. Ces derniers sont également avertis la nuit car ce signal les réveille. Il n’y a rien de plus efficace pour sauver sa vie et celle de ses proches en pareille circonstance.
Il existe une multitude de détecteurs de fumée dans le commerce, alors comment choisir le bon modèle parmi les différentes variantes ? Et comment fonctionnent-t-elles précisément ?
Comment fonctionne une alarme incendie ?
Le détecteur de fumée, aussi appelé « alarme incendie », est conçu pour capter les particules de fumée présentes dans l’air ambiant en cas de départ de feu. Il existe deux types de détecteurs de fumée ayant chacun un fonctionnement qui lui est propre : le détecteur de fumée optique (ou photoélectrique) et le détecteur de fumée ionique.
Le détecteur optique ou photoélectrique
Le détecteur de fumée optique fonctionne selon le principe de la lumière dispersée grâce à une détection photoélectrique.
Pour faire simple, ce détecteur est équipé d’une chambre optique dans laquelle se trouve une lumière LED et un récepteur photoélectrique. La LED émet une lumière qui n’atteint pas le récepteur photoélectrique en temps normal (air ambiant). Mais, en cas de fumée due à un départ de feu, la lumière de la LED est dispersée car elle se reflète sur les particules de fumée. Par conséquent, elle atteint le récepteur photoélectrique qui transforme cette lumière en courant électrique pour enclencher le signal sonore.
Ce type d’alarme incendie est le plus approprié pour les feux domestiques car il détecte rapidement les feux à combustion lente (par exemple une cigarette mal éteinte) qui peuvent prendre plusieurs heures avant de produire des flammes. Il est le seul modèle autorisé en France car il n’est pas dangereux pour la santé.
Quels sont les avantages et inconvénients du détecteur de fumée optique ?
Nous vous proposons ci-dessous un résumé des avantages et des inconvénients du détecteur optique :
Avantages :
- Très efficace pour la détection des feux domestiques
- Détecte la fumée très rapidement même en cas de combustion lente
- Son signal sonore est très fort afin de réveiller les occupants en pleine nuit
- Son fonctionnement n’est pas dangereux pour la santé (non radioactif)
Inconvénients :
- Fonctionne avec des piles à renouveler plus ou moins régulièrement
- Obligation de le changer tous les 10 ans
Le détecteur ionique : à éviter à tout prix
Le détecteur de fumée ionique fonctionne grâce à la modification moléculaire d’un composant radioactif (l’américium 214 la plupart du temps). Plus précisément, il possède une chambre contenant deux électrodes branchées sur le composant radioactif. On applique une tension électrique entre ces deux électrodes, ce qui produit un courant électrique dû à l’ionisation de l’air présent dans la chambre. Quand la fumée d’un incendie entre dans la chambre, ce courant électrique est perturbé, ce qui enclenche le signal sonore.
Ce type de détecteur est interdit à la vente pour les particuliers en France à cause du risque sanitaire : son composant radioactif est dangereux pour la santé en cas de dysfonctionnement ou de mauvaise manipulation.
Comment reconnaître un détecteur de fumée ionique ?
Normalement, il est impossible pour un particulier de se procurer un détecteur ionique vu que sa fabrication a été interdite dès 2011. Mais, pour être sûr, sachez que la vérification est simple : il suffit de regarder le dos de l’appareil. Si celui-ci comporte un trèfle radioactif avec la mention « RADIOACTIVE », vous possédez un détecteur de fumée ionique. Il faut absolument le changer pour être en conformité avec la loi et pour préserver sa santé ainsi que celle de ses proches.
Les différents modèles d’alarme incendie
En plus du modèle standard, le détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF) existe en plusieurs variantes permettant de faciliter la vie de ses utilisateurs :
- le détecteur interconnectable radio : ce modèle permet de relier plusieurs appareils en réseau grâce à une fréquence radio. Ainsi si un détecteur sonne, les autres détecteurs du réseau sonneront également afin de renforcer l’alerte incendie ;
- le détecteur double fonction : il est à la fois détecteur de fumée et détecteur de monoxyde de carbone (gaz mortel incolore et inodore). Le problème est de trouver le bon emplacement pour ce modèle car il doit être proche des chambres à coucher pour avertir efficacement en cas d’incendie nocturne mais aussi à proximité d’un appareil à combustion (chauffage d’appoint, chaudière, poêle) pour détecter toute fuite de monoxyde de carbone ;
- le détecteur de fumée domotique : idéal pour une maison connectée, ce détecteur vous alerte sur votre smartphone dès qu’un départ de feu a lieu. Grâce à son application, il est possible de programmer un scénario de sortie pour les habitants selon la pièce où ils se trouvent ;
- le détecteur de fumée pour malentendants : au lieu d’émettre un signal sonore, ce modèle émet un signal lumineux et/ou vibrant afin d’avertir les personnes sourdes ou malentendantes qu’un incendie se déclare dans leur habitation.
Comment choisir son détecteur de fumée ?
Depuis que le détecteur de fumée est devenu obligatoire dans chaque foyer, le marché regorge d’offres en tout genre. Comment s’y retrouver face à ces différents modèles ? Quels critères prendre en compte quand on ne connaît pas grand-chose aux alarmes incendie ?
Nous avons rassemblé les principaux critères à étudier pour choisir un détecteur de fumée de qualité et ainsi sécuriser au maximum son foyer.
Critère n°1 : la norme européenne NF EN 14604
Pour être commercialisé en France, un détecteur de fumée doit être conforme à la norme NF EN 14604. Cette norme vérifie que le détecteur émet un signal suffisamment fort pour alerter les occupants d’un logement en cas d’incendie même s’ils sont endormis. Le test de détecteur de fumée est réalisé par un laboratoire indépendant agréé par l’État à la sortie de fabrication de l’appareil. Une fois la mise en conformité obtenue, l’emballage du détecteur doit clairement indiquer le marquage CE accompagné du numéro de la norme NF EN 14604.
Qu’en est-il de la marque NF ?
La marque NF est une certification qui va plus loin avec des exigences encore plus pointues comme :
- l’obligation d’avoir une chambre optique dans le détecteur
- l’obligation de vendre l’appareil avec une pile (alcaline ou lithium) ainsi qu’un système de fixation (vis et chevilles)
- l’obligation de fournir une notice d’installation claire et détaillée en français
- l’obligation de fournir une signalétique claire sur l’appareil pour éviter une mauvaise manipulation et installation
- l’obligation de fournir une assistance téléphonique pour l’installation et l’entretien du détecteur de fumée
- l’obligation pour le fabricant d’adhérer à un éco-organisme pour le traitement des déchets électroniques
En plus de devoir remplir ces exigences, chaque modèle de détecteur de fumée est testé deux fois par an par un laboratoire indépendant avec un prélèvement dans l’usine de fabrication et un prélèvement dans le commerce. Ce laboratoire vérifie si le modèle est toujours conforme au produit initial et donc s’il mérite toujours d’avoir la marque NF. Enfin, les sites de production sont audités chaque année pour vérifier que les conditions de production sont toujours les mêmes.
En conclusion, pour une sécurité optimale, il est préférable d’acheter un détecteur de fumée ayant le marquage CE et la marque NF.
Critère n°2 : le type d’alimentation
Le détecteur de fumée peut avoir une alimentation filaire ou à batterie qui lui permet de rester actif 24h/24. Quand l’alimentation est filaire, il est couplé avec une pile qui prend le relais en cas de panne de courant. Concernant l’alimentation sans fil, il existe plusieurs types de batterie :
- la pile alcaline qui a une durée de vie d’environ 1 ou 2 ans
- la pile lithium qui a une durée de vie d’environ 5 ans
- la batterie lithium qui a une durée de vie d’environ 10 ans
Les deux premières batteries sont remplaçables, c’est-à-dire que vous pouvez les retirer du détecteur pour en mettre une nouvelle. Ce n’est pas le cas pour la batterie lithium où il faut acheter un nouveau détecteur de fumée quand elle atteint sa fin de vie.
Le saviez-vous ?
Sur tous les appareils, une alarme se déclenche quand la pile arrive à la fin de sa charge. Ainsi, vous savez quand il faut la changer !
Critère n°3 : le volume sonore
Le volume sonore du détecteur de fumée est réglementé par la norme NF EN 14604 qui impose une puissance acoustique de 85 dB à trois mètres. Par conséquent, aucun appareil ne peut avoir un volume sonore au-deçà de cette mesure. Ceci vaut pour le signal sonore émit pour un départ d’incendie.
Quant au signal sonore émit par le détecteur à la fin de vie de sa batterie, celui-ci se doit d’avoir une tonalité différente de l’alerte incendie afin que vous puissiez différencier les deux signaux. Son volume sonore est généralement plus faible.
Critère n°4 : le type de fixation
Le détecteur de fumée est toujours vendu avec un système de fixation par vis. Mais, il peut très bien être fixé au mur grâce à un patch magnétique. Comment s’installe le détecteur avec chacune de ses solutions ? Quels sont leurs avantages et inconvénients ?
La fixation par vis nécessite l’utilisation d’une perceuse pour percer les trous au plafond ainsi que des chevilles pour maintenir les vis en place et un tournevis pour enfoncer les vis. Il faut donc avoir le matériel adéquat à portée de main avant de commencer l’installation du détecteur de fumée. Bien qu’étant une installation fastidieuse, la fixation par vis est la solution la plus sûre pour maintenir l’appareil au plafond. Le seul bémol est de devoir percer des trous dans le mur.
La fixation par patch magnétique ne requiert pas de percer le plafond, ce qui est pratique pour les non-bricoleurs. Le patch magnétique est composé de deux parties qui possède chacune une face magnétique et une face adhésive. Il suffit donc de coller la première face du patch contre le plafond via sa surface adhésive puis de faire de même sur le détecteur de fumée pour ensuite rejoindre les deux faces magnétiques et ainsi fixer l’appareil au plafond. Mais attention, ce patch magnétique n’est pas compatible avec toutes les surfaces : exit le vinyle, le polystyrène, le silicone ou encore le téflon.
Critère n°5 : le prix
Dernier critère et non des moindres : le prix. Il est important d’investir dans un bon détecteur de fumée afin d’offrir une protection efficace à sa famille ainsi qu’à ses voisins. C’est pourquoi, il est déconseillé de choisir un détecteur d’entrée de gamme à 5 €. Un modèle de qualité coûte entre 10 et 30 €, le prix peut monter jusqu’à 50 € pour un modèle avec une batterie au lithium qui dure 10 ans.
Comparatif des principaux modèles du marché
Grâce à tous les critères présentés ci-dessus, il est facile de comparer les différents modèles de détecteurs de fumée présents sur le marché. Notre sélection comprend les marques leaders : Hekatron Genius, Busch, Abus et Ei Electronics.
Modèle | Certification(s) | Alimentation | Volume sonore | Fixation |
Hekatron Genius Plus X | EN 14604 + DIN 14676 | Batterie lithium – 10 ans | 85 dB | Vis et cheville |
Busch 6800-0-2716 | EN 14604 | Pile alcaline – 2 ans | 85 dB | Vis et cheville |
Abus RWM100 | EN 14604 | Batterie lithium – 10 ans | 85 dB | Vis ou patch magnétique |
Ei Electronics EI605 | EN 14604+ marque NF | Pile alcaline – 1 an | 85 dB | Vis et cheville |
Au fait… Qu’en dit la loi ?
Depuis le 8 mars 2015, chaque logement doit comporter au moins un détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF). Cette obligation s’applique à tous les lieux d’habitation (appartement ou maison) ainsi qu’à tous les occupants (locataire ou propriétaire).
C’est la loi Morange de 2010 qui est à l’initiative de cette obligation. Elle a pour but de sauver des vies en alertant suffisamment tôt les occupants des logements en feu. Elle se base sur le constat alarmant du nombre d’incendies chaque année en France (plus de 250 000) provoquant des centaines de morts (environ 800) ainsi que sur la solution trouvée par d’autres pays pour inverser la tendance. Avec 90 % de taux d’équipements dans ces pays, le nombre de décès dû aux incendies a été divisé par deux. La loi ALUR de 2014 précise, quant à elle, les conditions d’achat et d’entretien du détecteur de fumée.
En location, qui est responsable de l’installation de l’alarme incendie ?
Quand on est propriétaire de son logement, la question ne se pose pas : le propriétaire installe et entretient son alarme incendie. Mais, quand on est locataire, cette question est légitime.
C’est pourquoi, la loi a tranché en désignant le propriétaire comme étant le fournisseur et l’installateur du détecteur de fumée à partir du 9 mars 2015. En d’autres termes, si la signature du bail a été réalisée après le 9 mars 2015, c’est au propriétaire de fournir et installer le détecteur de fumée dans le logement loué. Si cette signature a eu lieu avant le 9 mars 2015, c’est au locataire d’installer le détecteur de fumée mais le propriétaire doit le lui fournir ou le lui rembourser.
Et qui est responsable de sa maintenance ?
C’est à l’occupant du logement (autrement dit le locataire) de prendre en charge sa maintenance pendant toute la durée du bail. Il doit entretenir le détecteur en prenant soin de vérifier que celui-ci fonctionne correctement, changer les piles voire remplacer le tout si nécessaire. Il existe cependant une exception pour les types de location suivants :
- une location meublée
- une location saisonnière
- un logement de fonction
- une résidence-autonomie
- une résidence hôtelière à vocation sociale
La vérification incombe dans ces cinq cas au propriétaire non occupant.
Le saviez-vous ?
Lors de l’état des lieux d’entrée, il est obligatoire de vérifier la présence et le bon fonctionnement du détecteur de fumée.
Doit-on le déclarer à son assureur ?
La réponse est oui. Il faut envoyer une attestation officielle à l’assureur avec lequel on a un contrat d’assurance habitation. Cependant, aucune sanction n’est prévue pour le non-respect de cette loi. Par conséquent, l’assureur ne peut pas refuser d’indemniser un client s’il ne lui a pas envoyé l’attestation officielle ou s’il n’a pas installé de détecteur de fumée chez lui.
Comment installer son détecteur de fumée ?
Que cela incombe au propriétaire ou au locataire du logement, l’installation du détecteur de fumée doit se faire à des endroits précis. En effet, il est recommandé de placer l’alarme incendie dans le couloir ou dégagement menant aux chambres afin d’être plus efficace lors d’un incendie nocturne.
Pour les logements sans dégagement, comme les studios, la loi impose d’installer le détecteur le plus loin possible de la cuisine et de la salle de bain. Pourquoi ? Parce que la fumée de cuisson et la vapeur d’eau peuvent provoquer un enclenchement inutile et intempestif du détecteur.
Si votre logement possède plusieurs étages, il est fortement recommandé d’installer un détecteur de fumée par étage. Et pour les habitations de grande surface, il est préférable d’en installer plusieurs par étage car il y a une grande zone à couvrir.
Enfin, sachez qu’il est interdit d’installer une alarme incendie dans les parties communes d’un immeuble. Pourquoi ? Pour la propre sécurité des habitants : si une alarme s’enclenche dans le couloir, les habitants voudront voir pourquoi elle sonne et s’exposeront donc aux fumées de l’incendie au lieu de rester cloitrer chez eux.
Où installer le détecteur : au plafond ou sur un mur ?
La loi dit que le détecteur de fumée doit « être fixé solidement en partie supérieure, à proximité du point le plus haut et à distance des autres parois ainsi que des sources de vapeur » (Article 1 de l’arrêté du 5 février 2013 relatif à l’application des articles R. 129-12 à R. 129-15 du code de la construction et de l’habitation). Le détecteur doit donc être placé impérativement au plafond en plein milieu de la pièce pour avoir une action efficace. Cependant, la loi tolère une installation murale mais celle-ci doit se trouver 30 cm en-dessous du plafond pour rester dans une zone où l’air circule très bien.
Comment entretenir son alarme incendie ?
L’occupant du logement doit entretenir régulièrement son détecteur de fumée afin de garantir son bon fonctionnement et donc la sécurité de son foyer. Pour cela, il doit vérifier que les piles fonctionnent toujours : la plupart des modèles possède un bouton-test qui permet d’activer l’alarme à sa demande. Il est conseillé de réaliser cette opération une fois par mois pour repérer rapidement tout défaut d’alimentation. Bien entendu, il est possible de se fier uniquement à l’alarme prévenant de la fin de vie de la pile. Mais, serez-vous chez vous pour l’entendre avant qu’il n’y ait plus d’énergie ?
Quel budget prévoir pour l’entretien du détecteur de fumée ?
Comme expliqué plus haut, l’achat d’un détecteur de fumée n’est pas très onéreux : entre 10 € et 30 € pour les modèles les plus économiques. Son entretien ne doit donc pas coûter plus cher : le prix d’une pile alcaline classique n’excède pas trois euros l’unité. La pile lithium, quant à elle, peut atteindre 15 € (pour une durée de vie de 5 ans).
Image 1: © Jérôme Rommé / stockadobe.com | Image 2: © FinalCheck | Image 3: © savoieleysse / stockadobe.com