Machine à coudre Conseil d'achat: Comment choisir le bon produit
- L’essentiel en bref
- Les machines à coudre rencontrent un succès inattendu, surtout auprès des jeunes générations que le prêt-à-porter fait de moins en moins rêver.
- On distingue les machines à coudre mécaniques, avec lesquels l’utilisateur doit lui-même se charger des réglages, et les machines à coudre électroniques, particulièrement riches en fonctions automatiques.
- Une machine à coudre doit être entretenue et huilée régulièrement pour fonctionner de manière optimale. Attention, les exigences diffèrent selon que le modèle est mécanique ou électronique !
Petite dialectique de la machine à coudre
Qui a dit que la couture était passée de mode ?
Il y a peu, la couture véhiculait encore l’image d’une occupation vieillotte, voire rétrograde ; jusqu’aux années 2010, les surjeteuses et autres machines à coudre rejoignaient allègrement les musées, les brocantes ou les poubelles, quand elles ne prenaient pas tout simplement la poussière dans le grenier de quelque grand-tante oubliée, en compagnie des boules de naphtaline et des toiles d‘araignées. Or voilà : depuis quelques années, le marché des machines à coudre explose les records de vente. À quoi tient ce regain d’intérêt ?
Système D – pour débrouille et pour « do it yourself »
À l’ère du tout-jetable et du prêt-à-consommer, c’est presque avec une joie d‘enfant qu’on redécouvre le fait-maison. De là, sans nul doute, le retour en force de la machine à coudre. Oubliez les mises à jour de logiciel, oubliez les conditions générales d’utilisation, oubliez le trafic et la revente de vos données personnelles : la machine à coudre est un outil principalement mécanique qui s’adapte à votre usage grâce à des pièces interchangeables, tout en tirant avantageusement parti de l’électronique. Bien plus rapide que la couture à la main, elle permet aussi d’obtenir des résultats plus soignés. Certaines marques comme Brother, Pfaff, et Veritas intègrent même des modes préprogrammés et la possibilité d’installer des programmes de couture.
À public varié, offre diverse
Aujourd’hui, c’est simple, le marché des machines à coudre s’adresse à tout le monde. Et à tous les types d’usage, que cela soit pour des fins pratiques ou ludiques, ou ne serait-ce que pour s’émanciper d’un secteur industriel calamiteux sur le plan humain et écologique : le secteur du prêt-à-porter low cost. Il existe donc aussi bien des machines ciblant spécifiquement les débutants, que des modèles de pointe conçus pour les couturières les plus chevronnées – difficile de rester neutre ici, les femmes constituent encore l’essentiel de la clientèle. Il ne faut donc jamais se jeter sur le premier modèle venu : les modèles les plus sophistiqués peuvent vite décourager quand on manque d’expérience ; a contrario, les modèles 1er prix offrent souvent plus de lacunes que de fonctionnalités.
“Quelle machine diabolique. Vous souhaitez donc vous débarrasser de la seule chose qui tienne les femmes tranquilles, leurs travaux de couture !”
Isaac Merritt Singer, fondateur de la marque du même nom, à l’ingénieur Orson Phelps qui lui demandait d’investir dans son prototype (1850)
Longtemps, les travaux de couture ont fait partie de ces quelques passe-temps auxquels les femmes « respectables » pouvaient se consacrer sans crainte du qu’en-dira-t-on. À l‘inverse, à moins de porter une blouse et des gants de chirurgien, un homme risquait fort de faire jaser s’il mettait trop de cœur à manier le fil et l‘aiguille. Aujourd’hui, la machine à coudre véhicule une tout autre image, en particulier auprès des jeunes : elle est l’un des appareils les plus prisés par toutes celles et ceux qui aspirent à plus d’autonomie.
Avantages
- Des créations uniques
- Une couture plus rapide, moins hasardeuse
- Des points qui ne cèdent pas au premier mouvement
- Un choix presque illimité de textiles
« Cent fois sur le métier reprenez votre ouvrage »
Acheter une machine à coudre, c’est s’embarquer dans un voyage d’initiation à des savoir-faire qui ont traversé les siècles : il faut se familiariser avec des techniques, des tissus, des pièces et des accessoires aux noms plaisamment surannés, et surtout, s’accorder le droit à l’erreur et à la lenteur. Dans le fond, au-delà d‘un exercice de persévérance et de minutie, le travail de couture est un excellent moyen de faire autre chose de ses dix doigts que de pianoter sur un smartphone. Nous avons fait le point sur les principaux critères à prendre en compte avant de choisir sa machine à coudre.
Comment fonctionne une machine à coudre ?
Le boîtier d’une machine à coudre abrite un grand nombre de composants. Avant de s’intéresser au mode de fonctionnement, il est indispensable de s’intéresser aux parties principales d’une machine classique.
Principe de base
L’appareil exécute mécaniquement des points de couture à l’aide de deux fils :
- Le premier, provenant de la bobine, est enfilé dans l’aiguille et correspond au fil supérieur.
- Le second provient d’une canette, c’est-à-dire une sorte de bobine miniature, et correspond au fil inférieur.
- Un mécanisme rotatif, la navette, situé sous la plaque à aiguille, créer une boucle avec les deux fils à chaque fois que l’aiguille se relève après avoir traversé l’étoffe.
Les pièces essentielles d’une machine à coudre
L’univers de la couture abonde en notions à prime abord nébuleuses. Rassurez-vous : elles feront bientôt partie de votre lexique de tous les jours !
Porte-bobine | L’emplacement horizontal situé au-dessus de la machine pour placer la bobine de fil supérieur. |
Tendeur de fil | La molette qui sert à régler la tension du fil sur les appareils non automatiques. Autre nom : serre-fil |
Guide-fil | Un mécanisme constitué de rails pour maintenir le fil entre la bobine et le trou de l’aiguille Autre nom : passe-fil |
Bobineur de canette | Située sur le côté supérieur droit de l’appareil, cette broche en plastique ou en métal permet de remplir la canette servant à la bobine du fil inférieur. Autre nom : dévidoir |
Canette | Préalablement à tout travail de couture, le fil du dessous doit être enroulé autour d’une bobine miniature appelée « canette », et celle-ci doit être placée dans le boîtier prévu à cet effet en bas de l’appareil. |
Volant | Une grosse molette qui permet d’enclencher manuellement le système de piquage : le fil entre puis ressort du tissu à chaque tour de volant et le tissu est entraîné par les griffes. |
Sélection des points | Sur les machines à coudre mécaniques, on sélectionne le point à l’aide d’un bouton et de molettes de réglage (pour ajuster l’écart, la longueur et la largeur de point). Les machines électroniques permettent d’utiliser un écran de contrôle. |
Aiguille | Celle-ci doit correspondre au textile, c’est pourquoi elle est interchangeable. Contrairement à une aiguille manuelle, le chas est situé au niveau de la pointe. |
Navette | Crochet rotatif situé sous la plaque à aiguille, chargé de saisir le fil supérieur et d’effectuer le mouvement de couture. |
Levier releveur de fil | Contrôle le débit du fil supérieur |
Coupe-fil | Au dos de l’appareil se trouve un crochet aiguisé pour couper le fil à la fin du travail de couture. |
Plateau de rangement amovible | Certaines machines intègrent un plateau de rangement amovible qui confère un supplément de place devant l’aiguille. |
Griffe d’entraînement | Située sur la plaque à aiguille et sous le pied-de-biche, la griffe d’entraînement est composée de deux rangées métalliques crantées et a pour fonction de déplacer le tissu en avant et de plaquer les deux pièces de tissu. |
Rhéostat | La pédale reliée par un câble sous le plan de travail qui sert à actionner le mécanisme et à contrôler la vitesse. |
Pied-de-biche et plaque à aiguille | Le pied-de-biche, aussi appelé pied presseur, sert à plaquer le tissu contre la plaque à aiguille. |
Comment fonctionne une machine à coudre ?
Une machine à coudre sert – tenez-vous bien – à réaliser des points de couture. Mais quel procédé se cache derrière ce miracle d’ingénierie ? Aujourd’hui, la plupart des modèles se servent de la technique dite « point noué ». Autrement dit, deux fils s’entrecroisent et se chevauchent, l’un provient de la bobine supérieure, l’autre d’une canette (une sorte de mini-bobine) située sous la plaque à aiguille. Le guide-fil sert à conduire le fil supérieur de la bobine au chas de l’aiguille, en passant par le tendeur de fil. Découvrez ce qu’affiche la meilleure machine à coudre de notre comparatif !
C’est sous la plaque à aguille (le support de la pièce de tissu) que se place la canette, autour de laquelle le fil inférieur est enroulé. Quand l’aiguille perfore le tissu, le fil supérieur se glisse dans la perforation de sorte à se trouver en dessous du tissu. Un dispositif rotatif, la navette, accroche le fil supérieur et l’enroule autour du fil inférieur de sorte à former un nœud lorsque l’aiguille remonte, entraînant et le fil supérieur et le fil inférieur. En résulte un point de couture homogène et résistant au motif identique des deux côtés du tissu. Pour que la machine ne s’obstine pas à perforer et à nouer continuellement le même endroit, une griffe d’entraînement déplace l’étoffe de la longueur d’un point à chaque fois que l’aiguille remonte.
Une machine à coudre ordinaire est capable de réaliser diverses coutures :
- Point droit
- Point zigzag
- Point utilitaire
- Point décoratif
- Et bien d’autres selon la marque et le modèle !
Quelles sont les principales variantes de machine à coudre ?
Il serait vain de répertorier tous les types de machine à coudre. En effet, la paternité de cet objet est un sujet de disputes inépuisable, et c’est à coups de spécificités plus ou moins essentielles que les fabricants se sont prémunis des querelles de brevet. Nous explicitons ici les principales différences entre machine à coudre mécanique, et machine à coudre électronique, mais également des variantes comme la machine à coudre à bras libre, la machine à coudre de voyage, et la surjeteuse. N’hésitez pas à comparer les produits que nous avons retenus dans notre sélection !
Machine à coudre mécanique : pour les débutants et les puristes
Les débutants sont avisés de se procurer à peu de frais un outil de travail robuste, sans chichi mais non moins efficace : la machine à coudre mécanique.
Celle-ci s’enclenche au moyen d’une pédale au joli nom de rhéostat qui permet également de réguler la vitesse (entre 650 et 750 points par minute). L’utilisateur règle manuellement la longueur et la largeur de point ainsi que la tension du fil et c’est à lui qu’il revient d’enfiler le fil dans l’aiguille. Certains matériaux épais peuvent présenter des difficultés, mais ce n’est pas le cas des textiles fins ou intermédiaires. Les machines mécaniques n’ont pas seulement l’avantage de coûter moins cher : très simples à prendre en main, plus robustes, elles peuvent également être complétées par des accessoires électroniques (tendeur de fil, réglage des vitesses) et sont relativement faciles à réparer. Toutefois, le nombre de points disponibles est limité : il se situe entre 6 et 40 points en moyenne et comprend essentiellement des points utilitaires (point droit, point zigzag).
Avantages
- Faible coût
- Prise en main facile
- Robuste et facilement réparable
- Possibilité d’intégrer des dispositifs électroniques
Inconvénients
- Nombre de points limité
- Peu de points décoratifs
Machine à coudre électronique : pour les pro de la couture
Une machine à coudre électronique a la particularité d’être munie d’un micro-ordinateur. D’abord conçue pour la couture professionnelle, elle a fini par s’implanter dans de nombreux ménages. L’écran de contrôle facilite nettement le choix des points, le réglage de leur longueur et de leur épaisseur, en plus de donner accès à des programmes de couture préinstallés. Parmi les fonctions automatisées, on peut citer l’enfilage, la tension et la coupure du fil ; la boutonnière automatique est particulièrement appréciée car elle permet de gagner beaucoup de temps.
Le nombre de points disponibles est ici bien supérieur (entre 30 et 600 points) et comprend aussi bien des points utilitaires que des points décoratifs. Certains modèles permettent de transposer des motifs complexes, comme des lettres calligraphiées par exemple, à partir d’un ordinateur. Comme on le devine, la machine à coudre électronique embarque une précision imbattable et une vitesse supérieure à sa comparse mécanique (jusqu’à 850 tours).
Ce haut degré de sophistication nous amène aussi aux principaux revers de la machine à coudre électronique. En effet, la multitude de programmes et de réglages disponibles a de quoi déboussoler les débutants. À cela s’ajoutent la composante électronique de l’appareil qui, en cas de dommage, nécessitera l’intervention d’un technicien.
Avantages
- Vitesse et précision supérieures
- Plus grand nombre de points disponibles
- Possibilité d’utiliser des programmes préinstallés
- Plus grand nombre de réglages
Inconvénients
- Plus cher
- Moins intuitif que la machine mécanique
- Plus fragile en raison des composants électroniques
Machine à coudre à bras libre : parfait pour les petits espaces
Les machines à coudre à bras libre peuvent aussi bien être mécaniques qu’électroniques. Conçues pour pouvoir être utilisées sur n’importe quelle surface libre, elles offrent davantage d’espace pour travailler grâce à l’espace libre en dessous de l’aiguille. À noter qu’une machine équipée d’un plateau amovible peut se convertir en machine à coudre à bras libre.
Mini machines à coudre de voyage
Les machines à coudre de voyage se distinguent principalement par leur format miniature qui les rend faciles à transporter. Le prix de cette minceur, c’est leur moindre puissance et leur inefficacité vis-à-vis des textiles épais ou à épaisseurs multiples. Elles conviennent toutefois aux travaux de couture simples, type reprise ou retouches. Grâce à leur batterie intégrée, elles se passent de branchement au secteur. Les personnes à court de place peuvent tout à fait envisager cette variante sans prétention.
Surjeteuse, recouvreuse et surfileuse
Si vous travaillez souvent sur des étoffes élastiques, comme le jersey, l’élasthanne ou le lycra, ou si vous vous n’êtes pas satisfait de vos finitions actuelles, une surjeteuse s’impose. Cette cousine de la machine à coudre a pour fonction de :
- couper,
- plaquer,
- piquer
- surfiler une ou plusieurs pièces de tissu.
SI la machine à coudre réalise des nœuds, la surjeteuse crée des boucles grâce à ses boucleurs et ses deux aiguilles. On parle également de machine à coudre « overlock », du nom d’un point de couture permettant de bloquer le fil supérieur au moyen du fil inférieur et ainsi de réaliser des bords qui résistent à l’effilochage et au lavage en machine. Attention : la surjeteuse a tout d’un foudre de guerre et se destine à des mains expertes. Pour obtenir un point stretch, la surjeteuse font intervenir plusieurs aiguilles et jusqu’à cinq bobines différentes. La moindre erreur peut être calamiteuse, aussi est-il ces machines autrefois réservées à l’usage professionnel suscitent-elles un engouement encore très confidentiel.
Il existe des surjeteuses recouvreuses : autrement dit, elles effectuent des ourlets surpiqués mais aussi des coutures rabattues en un seul passage. La surfileuse est un appareil très proche mais, munie d’une aiguille unique, elle se sert du point de chaînette.
Critères de sélection pour une machine à coudre
Au moment de choisir une machine à coudre, il est important de s’intéresser au type de conception, mais aussi à la gamme de fonctions, à la prise en main et bien sûr à l’efficacité du dispositif. Autre facteur non négligeable : vos objectifs personnels. En effet, la machine idéale varie du tout au tout selon qu’on ambitionne principalement de repriser des vêtements usés ou de devenir la nouvelle Coco Chanel.
Prise en main et ergonomie
C’est surtout pour les débutants que la facilité d’utilisation joue un rôle décisif. Dans le cas d’une machine électronique, il est important que l’écran soit suffisamment grand et rétro-éclairé pour que les informations et les pictogrammes soient lisibles. Dans l’idéal, il fournit une vue d’ensemble de tous les points disponibles et ceux-ci sont symbolisés de sorte à être intuitifs. En l’absence d’écran de contrôle, veillez à ce que les poignées et les leviers soient maniables et faciles d’accès. Il peut également être intéressant de disposer d’un éclairage au niveau du bras de l’appareil.
Autre facteur important : le poids de la machine. Sauf à disposer d’une pièce spéciale, il est probable que vous ayez besoin de déplacer l’appareil de temps en temps. Les modèles transportables offrent souvent une poignée de transport et un compartiment de rangement intégré.
La plupart des machines à coudre opèrent avec une puissance de 50 à 70 Watt. Les tissus épais, comme le jean ou le cuir, nécessitent davantage de puissance que les tissus fins. Attention toutefois : plus une machine est puissante, plus elle est bruyante. Restez donc attentif au volume sonore indiqué par le fabricant. À noter que les modèles électroniques sont plus silencieux que les mécaniques.
Les points de couture disponibles
Si les meilleures machines à coudre proposent jusqu’à 600 points différents, il faudra se contenter de 6 points sur les machines les plus simplistes. Il est toutefois rare d’avoir besoin de plus de cent points différents. Voici les plus essentiels :
- Point droit
- Point zigzag
- Point de boutonnière
Le point droit : le grand classique
Le point droit est la manière classique de piquer et de coudre ensemble deux pièces de tissus. Il sert aussi bien aux débutants qu’aux experts. En effet, il permet de réaliser toutes sortes de travaux, à l’exception des boutonnières.
Le point zigzag : tip top pour les tissus extensibles
Le point zigzag est une autre technique polyvalente : il permet de surfiler les bords ou de confectionner des coutures extensibles, des ourlets et des boutonnières. On s’en sert souvent aussi comme point décoratif.
Le point de boutonnière : bête comme chou avec la machine à coudre
Le point de boutonnière est un point zigzag très resserré qui sert à embellir et surtout à protéger les boutonnières de l’effilochage. Particulièrement fastidieux à réaliser à la main, il s’effectue en quatre ou six temps à l’aide d’une machine à coudre. Ce point peut également servir à concevoir des patchworks.
Parmi les autres points de couture, on peut citer :
- Le point stretch, qui se prête idéalement à la couture sur textile extensible (bonnet, vêtement de sport, latex) ;
- Le point de chaînette, en forme de boucle, qui sert de point d’assemblage mais aussi de décoration et qu’on retrouve notamment sur les machines de type surfileuse ;
- Les points fantaisie, qui regroupent un grand nombre de coutures comme le point smock ou le point cocotte, et dont l’intérêt est principalement esthétique.
Régler la longueur et l’épaisseur du point
Les meilleures machines à coudre permettent de définir la longueur et la largeur des points. Plus le point est long, plus la couture sera fragile ; un point plus court se traduira par plus d’élasticité et de résistance.
Les fonctions supplémentaires
Le nombre de points que peut réaliser une machine à coudre n’est pas le seul gage de qualité. Il existe en effet de multiples fonctions annexes susceptibles de faciliter vos ouvrages.
La boutonnière automatique
Grâce à cette fonction, il devient enfantin de réaliser des ouvertures soignées pour les boutons. Si vous ambitionnez de réaliser des vêtements ou des pièces de literie, difficile de se passer de la boutonnière automatique. Elle vous dispense de régler manuellement la longueur et l’épaisseur de point ou encore de retourner l’étoffe à coudre.
Réglage de la position d’arrêt de l’aiguille
Grâce à cette fonction, libre à vous de définir la position d’arrêt de l’aiguille : dans le tissu ou au-dessus. En choisissant la position basse, l’aiguille reste plantée et maintient ainsi le tissu en place.
Tension automatique du fil
Certaines machines à coudre permettent de régler automatiquement la tension du fil. C’est une option intéressante pour les débutants qui peinent souvent à ajuster correctement le fil, mais également pour les personnes effectuant des travaux très délicats, nécessitant une haute précision.
Tension automatique du fil
Certaines machines à coudre permettent de régler automatiquement la tension du fil. C’est une option intéressante pour les débutants qui peinent souvent à ajuster correctement le fil, mais également pour les personnes effectuant des travaux très délicats, nécessitant une haute précision.
Coupe-fil automatique
Attention de ne pas le confondre avec le coupe-fil qui se trouve sur le côté de la machine. Ici, il s’agit d’un bouton sur lequel on appuie pour sectionner le fil supérieur ou le fil inférieur.
L’aiguille jumelée
Aussi appelé aiguille double, ce système permet de renforcer les coutures et les ourlets. Il fait appel à deux bobines de fil supérieur pour réaliser un point droit sur la face supérieure du tissu, et à un fil inférieur qui effectue une couture en zigzag sur la face inférieure du tissu.
Compléter sa panoplie et entretenir sa machine
Selon la gamme de prix, la marque et le modèle, la machine à coudre peut être livrée avec divers équipements. Mais quels sont les accessoires qui apportent véritablement une plus-value ?
La bonne aiguille
On distingue une grande variété d’aiguilles : outre les aiguilles dites universelles, il est judicieux de s’équiper d’aiguilles spécialisées dans un textile en particulier :
- Aiguille jean à pointe fine chromée pour les textiles robustes (denim, toile cirée, velours côtelé)
- Aiguille jersey à pointe ronde pour les textiles stretch (tricots, rideaux)
- Aiguille cuir à pointe triangulaire et cannelée pour les pièces de cuir et similicuir
La qualité d’une aiguille n’a rien d’anodin : si elle est trop fine, il y a des chances qu’elle se brise en cours de route ; si elle est trop épaisse, elle risque d’endommager les fibres.
Le bon fil
Le contenu de livraison comporte souvent deux ou trois bobines de fil. Toutefois, un fil bas de gamme risque de se briser au pire moment. C’est pourquoi il est recommandé d’investir dans du fil en coton de qualité. Le polyester présente de très bonnes propriétés qui en font un matériau de choix : il résiste aussi bien au lavage qu’au repassage. A l’inverse, le coton n’est pas très élastique et ne convient donc qu’aux étoffes non extensibles.
La bonne paire de ciseaux
Une paire de ciseaux de couture se distingue par des lames parfaitement lisses et très acérées. Il convient de les réserver aux tissus pour ne pas les émousser. Une paire de ciseaux de broderie, plus petite, permet d’effectuer de petites coupures en toute délicatesse. Un couteau rotatif permet enfin de découper les pièces de tissu en ligne parfaitement droites.
Autres accessoires utiles
- Découseur : Il s’agit d’une petite pince de métal au manche en plastique très utile pour faire chemin arrière quand on a raté une couture.
- Crayon effaçable : pour tracer les lignes de délimitation, on peut se servir de crayon spéciaux type marqueur auto-effaçable ou craie.
- Épingles et agrafes : pratiques pour fixer les pièces de tissus et se prémunir des dérapages.
- Mètre ruban : il est difficile de se passer d’un mètre ruban pour prendre des mesures précises, notamment pour adapter une pièce aux mensurations d’une personne en particulier.
- Curseur pour fermeture éclair : il permet de coudre facilement tout au bord du zip
Comment entretenir sa machine à coudre ?
Une machine à coudre mal entretenue se transforme vite en source de mauvaises surprises. À l’inverse, en huilant sa machine et en la faisant régulièrement inspecter, on lui assure une longévité et une efficacité du feu de dieu. Attention : la quasi-totalité des machines ont besoin d’être huilées, de préférence avec une huile mécanique désacidifiée et sans résine. Avec modération bien sûr : une à deux gouttes suffisent ! L’un comme l’autre, il est indispensable de se rapporter aux indications du fabricant : les machines autolubrifiantes n’ont ainsi pas besoin d’être huilées.
On recommande en général de nettoyer sa machine toutes les quatre semaines. En effet, avec le temps, la poussière s’accumule dans les interstices de l’appareil, tandis que les résidus de fil et de textile sont susceptibles en s’agrégeant de faire s’enrayer la mécanique.
Veillez à vous procurer un pinceau, un chiffon propre et doux, de l’huile d’outillage, des cotons-tiges, un tournevis ainsi qu’un aspirateur de table. Paré ? Voici la marche à suivre :
- Débrancher la machine et démontez-là pièce par pièce.
- Retirez tous les résidus de l’habitacle soit à l’aide d’un aspirateur de table, soit plus minutieusement, au pinceau et au coton-tige.
- Nettoyez les griffes d’entraînement, le porte-bobine et le porte-canette avec un chiffon doux et sec (surtout pas d’eau à cet endroit !). Pour les salissures tenaces, utilisez un coton-tige imbibé d’huile de machine.
- Réassemblez les pièces et nettoyez le boîtier à l’aide d’un chiffon humidifié
Enfin, il convient de faire inspecter sa machine à coudre auprès du fabricant. Si vous l’utilisez tous les jours, il est judicieux de la faire contrôler une fois par an, ou tous les deux ans. Autrement, une inspection tous les quatre ans devrait suffire. À noter que les modèles mécaniques sont moins sujets aux dysfonctionnements et nécessitent donc moins de vigilance. La plupart des fabricants offrent la possibilité d’envoyer directement la machine au centre de maintenance.
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